Un nouveau rapport de la Banque mondiale publié en août, montre que les paiements numériques et les transferts de fonds jouent un rôle clé dans l’introduction des couches défavorisées aux services financiers dans l’ensemble du monde en développement et, en particulier, les économies émergentes en Afrique.
Le rapport indique que le développement rapide et l’extension des plateformes digitales, ainsi que les méthodes de paiement numérique offrent la vitesse, la sécurité, la transparence et l’efficience des coûts nécessaires pour accroître l’inclusion financière à l’échelle requise pour atteindre les objectifs du G20. Cette publication intervient quelques mois après l’annonce du Financial Times, selon laquelle Facebook cherche à entrer dans le secteur mondial des envois de fonds.
Pour Michael Kent, CEO du service de transfert d’argent en ligne Azimo, le lien entre les médias sociaux et le transfert d’argent est manifeste. Selon lui : “les envois de fonds sont un flux de deux éléments clés ; l’argent et les informations. L’envoi et la réception de cette information est souvent la partie la plus difficile du processus“.
Dans le système de transaction monétaire, la personne qui envoie l’argent a besoin des coordonnées personnelles du bénéficiaire, qui à son tour doit alors avoir des renseignements sur le lieu et la manière de prendre l’argent et les différents codes pour récupérer l’argent. Il y a dès lors un flux d’informations qui doit s’opérer pour un service efficace. C’est en ce sens qu’interviennent les médias sociaux en tant que solution potentielle car elles relient les expéditeurs et les bénéficiaires. De plus, la Banque mondiale estime que plus de 90% des transferts sont envoyés aux membres de la famille, des personnes avec lesquelles nous sommes connectés à travers les réseaux sociaux.
Selon Kent, la connexion sociale, ainsi que le flux des informations sur les médias sociaux permettent de passer du partage des photos de votre week-end à l’envoi d’argent. Pour beaucoup d’immigrés, c’est un moyen de rester connectés à leur terre d’origine et maintenant, ils ont la possibilité d’envoyer de l’argent en seulement quelques clics sur un smartphone.
Il n’est pas surprenant alors que les marchés à plus forte croissance pour Facebook sont dans les pays en développement. Ils constituent d’ailleurs les destinations traditionnelles des transferts de fonds. A travers les chiffres, nous dénombrons plus de 13 millions de souscripteurs en Egypte, 9,2 millions en Afrique du Sud et 5,5 millions au Nigéria.
Le plus grand impact de la “révolution sociale” sera sans doute la réduction des coûts, étant donné qu’elle se passe exclusivement en ligne signifiant une réduction massive des frais généraux. Les banques traditionnelles et les acteurs existants comme Western Union opèrent un modèle à l’ancienne avec des magasins et des agents alors que les médias sociaux permettent grâce aux services en ligne de réduire le coût de l’infrastructure physique et des intermédiaires.
(Source : Afrique ITtnews, 19 septembre 2014)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000