Les promoteurs de radios communautaires ont plaidé mercredi pour qu’ils puissent accéder à la publicité à hauteur de 20% de leur chiffre d’affaires, réaffirmant leur volonté d’occuper à part entière le tiers du secteur de la communication, à côté du service public.
Réunis pour examiner la situation législative, institutionnelle et économique des radios associatives communautaires au Sénégal, les promoteurs ont estimé que l’article 16 du cahier de charge applicable aux radios communautaires interdisant "toute forme de publicité" doit être ’’revu’’ par le législateur.
’’L’Etat doit autoriser les radios communautaires à faire de la publicité. Nous voulons mener une réflexion avec l’autorité pour aboutir au statut le plus parfait pour les radios communautaires et cela passe par une autorisation de faire de la publicité afin d’assurer la viabilité économique de la radio’’, a plaidé Souleymane Niang, coordonnateur du département Radio à l’Institut Panos Afrique de l’Ouest (IPAO).
Le partenariat et le sponsoring permettront, avec la publicité, que la radio rentre dans ses fonds, a indiqué M. Niang qui a ajouté qu’il ne s’agit pas forcément de générer des bénéfices, mais de fonctionner ‘’convenablement’’ en se procurant le matériel technique nécessaire.
Il a ajouté que des fonds sont nécessaires pour gérer les ‘’charges fixes’’ qui ne sont pas soutenues par les bailleurs de fonds, mais par la radio elle même.
Concernant la gestion de l’information politique dans les radios communautaires, le coordonnateur a jugé ’’aberrant’’ de dire à une radio communautaire de ne pas traiter des questions liées à la politique. Il a expliqué que la radio communautaire a la vocation de donner la parole aux communautés et à rendre compte de la gestion locale.
’’Interdire à une radio communautaire de diffuser l’actualité politique, c’est vider le programme de 80% de son contenu. Tout mène à la politique’’ a dit M. Niang qui a insisté : ’’Juger, critiquer, appuyer, encourager, démolir l’administration locale, c’est faire de la politique. C’est l’essence même de la radio communautaire’’.
Par ailleurs, les promoteurs ont souligné que le fait que le gouvernement est de plus en plus conscient de l’importance des radios communautaires quant au droit du public à l’information et à la communication.
Ils ont estimé à cet effet que cette prise de conscience doit s’accompagner de la conviction qu’une refonte des textes juridiques et réglementaires relatifs à la radio communautaire est indispensable.
A ce sujet, le ministère de l’Information a convié les acteurs du secteur à une concertation.
(Source : APS 8 septembre 2004)
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