« Aujourd’hui, la croissance extraordinaire dans le secteur des TIC ou du numérique est portée par les GAFA (Google Amazon facebook Apple) qui sont au top des dernières innovations lesquelles sont l’aiguillon dans le secteur des télécommunications car, il faut créer ou générer du trafic des données pour donner de l’activité aux opérateurs. »
C’est le Rassemblement des Entreprises du Secteur des Technologies de l’Information et de la Communication (RESTIC) qui réagit ainsi suite au rapport du Cabinet conseil TACTIKOM sur « L’urgence absolue » pour les acteurs du secteur de l’électronique d’avoir une« maîtrise totale » sur les nouvelles applications (Facebook, WhatsApp et Skype) afin d’assurer la survie de certains opérateurs.
A travers un communiqué daté d’hier dimanche, le RESTIC, rappelle d’abord que « nous sommes dans un écosystème dont la croissance est de plus en plus portée par les fournisseurs de contenu (content providers) et que la forte demande des service de télécom provient des applications de plus en plus gourmande en connectivite ; internet nomade pour les operateurs mobiles et bande passante. Donc l’un ne peut pas aller sans l’autre. » Mieux, selon le RESTIC, les opérateurs sont ainsi « les premiers bénéficiaires des applications en vogue (facebook, whattsapp, site commerce électronique, etc.), avec l’explosion de la demande en connectivite et bande passante et la disponibilité des terminaux intelligents ou Smartphones. »
Dès lors, conseille cette organisation, « la meilleure posture pour les opérateurs pour pérenniser leur business modèle est l’intégration des dernières innovations et surtout les investissements dans le big data et surtout dans le contenu. Ainsi nous voyons déjà le mariage entre internet et la télévision ou internet et le câble ; le cuivre du téléphone supporte aussi les signaux qui apportent le broadcaste ou la télévision. » C’est pourquoi, là où le rapport voit une « menace pour les opérateurs » le RESTIC y perçoit une « opportunité extraordinaire pour les opérateurs de développer les contenus ; notamment locaux pour le cas du Sénégal et surtout de booster la compétitive des services avec des tarifs et des offres adaptés », précise la source.
D’ailleurs lit-on dans le texte, « les opérateurs ne sont plus dans des marchés captifs mais plutôt dans un marché concurrentiel porté par l’innovation et le contenu. Ces bouleversements auxquels le secteur des télécoms font face doivent également pousser les régulateurs à une nouvelle approche basée sur la Co-régulation et l’accompagnement dans les services numériques dont les SVA (Services à valeur ajouté) et les OV (operateurs virtuels). » Présentant son rapport sur les nouvelles applications virtuelles, le mercredi 04 juillet 2018 à Dakar l’ingénieur en télécommunications Pape Gorgui Touré avait averti sur les chamboulements que les réseaux sociaux peuvent engendrer et qui peuvent impacter négativement les opérateurs qui ont en charge les tuyaux.
Ibrahima Diallo
(Source : Sud Quotidien, 10 juillet 2018)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000