Les éditeurs et professionnels de la presse en ligne plaident pour le renforcement du cadre juridique qui régit leur profession. Et, pour jeter les bases de cette labellisation les membres de l’APPEL sont en conclave depuis hier à Saly.
L’objectif dans cet atelier, est de renforcer davantage le corpus juridique de la presse en ligne. L’APPEL va travailler, pendant ces trois jours, avec tous les compartiments de notre société ici présents, avec à leur tête l’Etat, à mettre en place un cahier de charges, des mécanismes de labellisation reposant sur un ensemble de référentiels qualité.
Selon le président de l’Association des editeurs et professionnels de la presse en ligne (APPEL) « Ce cahier de charges va définir les conditions de création et fixer des critères qui seront obligatoires pour tout promoteur de la presse en ligne ».
De l’avis d’Ibrahima Lissa Faye « La labellisation concerne la presse numérique déjà existante. Elle va proposer un ensemble de référentiels pour un contenu de qualité, une bonne gestion de nos entreprises. Cette initiative valorise les bonnes pratiques, le respect scrupuleux des textes régissant la profession. La Charte "éthique et déontologie" sera aussi un élément fondamental pour bénéficier d’un label de qualité et pouvoir le garder ».
En conclave à Saly les confrères Mr Faye se disent surpis de leur non implication dans les pourparlers concernant leur corporation « Les Editeurs de la presse en ligne lancent, ici, solennellement un appel pressant à l’Etat et prennent à témoin les organisations ici représentées. Dans l’une des dernières moutures du Code de la presse remaniées sous l’égide des autorités actuelles du Ministère de la communication, les conclusions de l’atelier régional de novembre 2014 ont été royalement ignorées. Nous avons été surpris et un peu déçus quand nous avons pris connaissance du document.
Poursuivant sur le même registre le journaliste Ibrahima Lissa Faye de Appel invitent les autorités à appuyer leurs efforts « Nous n’aimerions pas que les fruits de nos présents travaux soient confinés à ce funeste destin. Si nous avons pris la peine de venir jusqu’à Mbour et de solliciter une expertise aussi variée et respectée, c’est parce que nous voulons que des conclusions remarquables soient à la hauteur de nos attentes et prises en compte dans le Code de la presse.
A l’en croire « Ce texte, s’il est voté à l’Assemblée nationale, va régir, pendant des années, au moins une décennie ou même plus notre profession. Ainsi, les autorités compétentes et les professionnels devront s’accorder sur les contours et les moindres détails, afin de s’assurer que tout a été bien pris en compte, de manière consensuelle, et d’éviter que les dérives que nous vivons cessent », souligne ce dernier.
En effet, les acteurs de la presse en ligne sont convaincus que « Pour une bonne mise en œuvre du Code de la presse, l’APPEL est convaincue qu’il faut un Organe central à l’image de la CNP en Côte d’ivoire et qui aura une mission de veille et d’exécution. Nous avons fait une proposition documentée à ce sujet et nous sommes disposés à la partager ».
(Source : Pressafrik, 11 août 2016)
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