Il devient plus qu’urgent que l’Afrique accélère sa transformation numérique au risque de rater la quatrième révolution industrielle. Pendant les deux prochaines années, Léon Juste Ibombo sera l’un des moteurs de ce changement. Il devra concrétiser plusieurs chantiers stratégiques.
Le ministre congolais des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo (photo), est le nouveau président de l’Alliance Smart Africa, le partenariat des pays d’Afrique autour du développement numérique, créé en 2013 à l’occasion du Transform Africa Summit tenue la même année à Kigali au Rwanda. Il a été élu à ce poste, le jeudi 6 mai, au cours d’une réunion virtuelle des ministres africains en charge des Télécoms. Le nouveau président, dont le mandat court jusqu’en 2023, remplace son homologue guinéen, Said Oumar Koulibaly.
A la tête du Conseil des ministres pour 2 ans, Léon Juste Ibombo s’engage à « travailler pour la concrétisation de la vision de l’organisation, qui se décline en cinq objectifs : placer les TIC au cœur des programmes de développement socio-économique ; améliorer leur accès et particulièrement celui à la large bande ; améliorer la responsabilisation, l’efficacité et la transparence grâce aux TIC ; accorder la priorité au développement du secteur privé ; impulser le développement durable via les TIC », a indiqué un communiqué du ministère congolais des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique.
Le mandat de Léon Juste Ibombo intervient dans un contexte particulier, marqué par un sursaut d’intérêt de l’Afrique pour sa transformation 2.0. La Covid-19 a révélé la faible préparation numérique du continent et le risque élevé qu’il court de passer à côté de la quatrième révolution industrielle si rien n’est fait pour changer la donne.
Améliorer davantage les réseaux télécoms, réduire les coûts d’accès à Internet, numériser les services, protéger les systèmes, former les nouvelles générations, développer un écosystème entrepreneurial innovant fort sont autant de chantiers sur lesquels devra désormais veiller Léon Juste Ibombo. Leur réalisation avec succès est la condition obligatoire que doit remplir l’Afrique pour devenir un acteur fort de l’économie numérique mondiale.
Muriel Edjo
(Source : Agence Ecofin, 14 mai 2021)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000