N’en déplaise à Amnesty International et toutes les autres organisations de défense des droits humains. Le président égyptien Al Sissi (photo) promulgue finalement la loi qui autorise la surveillance étroite des réseaux sociaux. Le texte qui porte plus globalement sur la réglementation de la presse et des médias et qui va permettre de surveiller certains comptes d’utilisateurs de réseaux sociaux a été validé samedi comme le rapporte Europe 1 en citant le journal officiel égyptien. Désormais, toute personne ayant plus de 5.000 abonnés sur un site personnel, un blog ou sur les réseaux sociaux pourra être surveillée par les autorités.
Le Conseil supérieur de régulation des médias peu tendre avec les médias étrangers et les programmes jugés sexuellement connectés est autorisé, avec la promulgation de la nouvelle loi, à suspendre ou bloquer des sites ou comptes s’il estiment « qu’ils publient ou diffusent de fausses nouvelles » ou « incitent à violer la loi, à la violence ou à la haine ». Aussi, tout média en ligne dont le continu peut constituer une « menace à la sécurité nationale » pourrait être bâillonné par l’Etat. A ce jour, plus de 500 sites d’informations ou d’ONG sont actuellement bloqués dans le pays d’après des statistiques d’acteurs locaux reprises par Europe 1.
Elimane
(source : CIO Mag, 4 septembre 2018)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000