Je voudrais dire à l’UAT qu’en fêtant les 30 ans, elle entre dans l’âge de la maturité. Vous entrez dans la grande attente que le continent a de votre mission. L’UAT doit sortir de sa mission traditionnelle. Et je crois que le nom UAT n’est plus adapté. ça devait être l’Union africaine de l’Economie numérique. Tant la convergence est forte, tant les synergies sont fortes. Aujourd’hui c’est l’économie numérique, l’économie du savoir », a déclaré M. Hamed Bakayoko, ministre des Nouvelles technologies de l’information et de la communication. C’était jeudi à l’occasion de la célébration des 30 ans de l’union africaine des télécommunications.
Selon le ministre ivoirien, les TIC induisent un monde révolutionnaire. « Tout le monde sait que les nouvelles technologies sont aujourd’hui un élément moteur de l’économie. C’est le secteur qui a la plus grande croissance dans tous les PIB des pays en voie d’émergence. C’est le plus grand pourvoyeur d’emplois. C’est le secteur qui régule la vie sociale aujourd’hui dans nos Etats ( ) un secteur en pleine croissance ( ) Je le dis chaque fois et il me plaît de le répéter : notre continent et nos pays sont en retard parce qu’ils n’ont pas su induire ou participer à la grande révolution industrielle du 19ème siècle. ( ) Une autre révolution a cours, elle est à ses débuts. Elle va révolutionner profondément les rapports entre les hommes. Elle va révolutionner profondément nos sociétés », explique M. Bakayoko.
Par ailleurs, le ministre ivoirien des NTIC a salué le projet de lancement du satellite africain, le RASCOM le 20 décembre. « C’est un jour important pour l’Afrique », a-t-il commenté.
Avant M. Bakayoko, Jacques Akossi Akossi, secrétaire général de l’Union africaine des télécommunications, a expliqué que la célébration des 30 ans de l’UAT, vise à contribuer, à travers les débats qui s’y tiennent, à l’avènement d’une société de l’information plus juste et plus équilibrée. Laquelle ne pourra se réaliser que si « les dirigeants impriment une forte impulsion pour faire en sorte que les TIC deviennent la priorité absolue des politiques nationales ».
Le secrétaire général de l’Union internationale de télécommunication, M. Ziao, a pour sa part, insisté sur les performances des TIC en Afrique. Le secteur du mobile représente 500 000 emplois, 4.5% du Produit intérieur brut de l’Afrique. Avec une prévision de 200 millions d’abonnés en 2010, l’Afrique connaît la plus grande croissance au monde dans ce secteur.
Toutefois, fait remarquer M. Ziao, cette croissance est limitée par le manque d’infrastructures de télécommunications. 70 à 80% de la population africaine sont loin des installations de télécommunications. En outre, 90 à 95% des équipements de télécommunication sont fabriqués hors de l’Afrique. Une situation que le secrétaire général de l’UIT a appelé à renverser en faisant en sorte que les équipements les moins complexes soient produits en Afrique.
Des anciens secrétaires de l’UAT, invités à cette cérémonie, ont été décorés dans l’ordre du mérite de l’Union africaine des télécommunications par M. Akossi Akossi.
Evelyne Aka
(Source : Fraternité Matin, 6 Décembre 2007)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
16 649 296 abonnés Internet
Liaisons louées : 4 433
Taux de pénétration des services Internet : 99,03%
9 749 527 utilisateurs
Taux de pénétration : 58,20%
8861 noms de domaine actifs en .sn
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
279 856 abonnés
239 481 résidentiels (85,57%)
40 375 professionnels (14,43%)
Taux de pénétration : 1,62%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
20 607 679 abonnés
Taux de pénétration : 119,79%
3 850 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 23%
Facebook : 2,95 millions
Instagram : 1,1 million
LinkedIn : 800 000
Twitter : 189 800