Le passage complet de l’analogie au numérique sera bientôt une réalité au Sénégal. L’extinction du signal analogique se fera à partir du mois de septembre 2019 pour être finalisé en juin 2020. Ce basculement qui aura un impact et des enjeux dans la transition numérique dans le secteur de l’audiovisuel sénégalais a fait l’objet de forum, ce matin, sous l’initiative de la Télédiffusion du Sénégal Sa (TDS Sa).
TDS Sa, crée par la loi 2017 – 28 du 14 juillet 2017, a pour mission l’exploitation technique et commerciale des infrastructures de diffusion de la télévision numérique et de la radio et l’éditeur public. Selon son directeur, l’Etat du Sénégal est dans une logique de respect de ses engagements communautaires pour la fin du basculement en juin 2020. « L’option prise par le Sénégal de nouer un partenariat public privé, à la base, a permis de bien avancer sur le processus et de réaliser les objectifs à 50% », a révélé Amadou Abdoulaye Diop.
Le passage de l’analogie au numérique remet au goût du jour la problématique du financement, mais aussi du contenu de l’audiovisuel public et privé. La concurrence accrue a fait que l’assiette de la publicité est réduite. Ce qui oblige les médias à trouver de nouvelles perspectives et d’attirer l’attention des institutions financières sur le potentiel que constitue la TNT. « On part dans la recherche de solutions pour soutenir et financer la production de contenu local. Il est important, dans cette transformation, que l’on puisse répondre aux préoccupations des acteurs qui travaillent dans la production et dans la génération de contenus en terme de financement qui est une des contraintes fortes auxquelles ils sont confrontés », renseigne M. Diop.Selon le Directeur général du Groupe Media Invest, Mamadou Ibra Kane, le problème de financement auquel les médias sont confrontés pourrait être résolu, en grande partie, si le fond d’appui et développement de l’audiovisuel était effectif. « Ce fond existe. Il a été décidé par l’Etat du Sénégal. Mais nous attendons les décrets d’application », a déclaré M. Kane.
Quant à la problématique du contenu, les acteurs pensent que c’est un travail de longue haleine. Mais tous les médias sont obligés d’aller dans ce sens. « Il faut avoir des productions de qualité. Pour cela, il faudrait que l’on arrive à dissocier deux fonctions : la fonction de diffusion qui incombe à une chaîne de télévision et la celle de production qui relève des maisons de production », renseigne le patron de Emedia Invest. Dans cette perspective, le Directeur de TDS promet plus de contrôle. « Sous l’encadrement du Cnra (Conseil nationale de régulation de l’audiovisuel), nous allons définir des quotas en terme de contenu étranger et local. Nous sommes aussi dans la recherche de solutions pour soutenir et financer la production du contenu local », a révélé Amadou Abdoulaye Diop.
Babacar Fall
(Source : Emedia, 2 mai 2019)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
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Twitter : 300 000