‘’Nous allons aussi nous inspirer du modèle de tarification sur les appels entrants, pour nous permettre le financement d’autres activités dans ce secteur’’, a dit M. Thembo au sortir d’une séance de travail avec son homologue sénégalais Moustapha Guirassy.
Selon le ministre ougandais, le Sénégal est un pays qui peut se glorifier d’avoir une ‘’forte expérience’’ dans le domaine des télécommunications et il n’est pas étonnant que d’autres pays africains puissent venir s’en inspirer.
‘’Il n’y a pas de honte à ce qu’un autre pays africain, qui ne soit pas encore à ce stade, vienne s’inspirer de ces bonnes pratiques, qui lui permettront de développer son secteur des télécommunications, aujourd’hui véritable vecteur de développement économique’’, a-t-il affirmé.
Pour sa part, le ministre sénégalais de la Communication et des Télécommunications, Moustapha Guirassy, la visite de son homologue ougandais est ‘’réconfortant’’ parce qu’elle est la preuve que le Sénégal a pris de ‘’bonnes décisions’’ dans ce domaine.
‘’Elles sont bonnes parce qu’elles sont appréciées par nos pairs qui viennent s’en inspirer, notamment la Guinée, la Mauritanie et récemment le Mozambique. Ils sont venus voir ce que nous faisons au Sénégal et s’en sont inspirés, en le copiant’’ chez eux, a fait valoir M. Guirassy.
S’expliquant sur le contrôle et la tarification des appels téléphoniques émis de l’extérieur vers le Sénégal, il a dit que ‘’c’est réellement une innovation’’. ‘’Ce contrôle permet de défendre des intérêts publics’’, a-t-il ajouté.
Le Sénégal, selon Moustapha Guirassy, ‘’n’est pas dans une logique de redevance ou de taxe devant faire l’objet d’un vote au Parlement’’ comme c’est le cas dans d’autres pays, a-t-il signalé, précisant que son pays ‘’est dans une logique de parafiscalité’’.
Un décret ou un arrêté du président de la République suffit pour appliquer la tarification en matière de télécommunications au Sénégal, a-t-il précisé, refutant l’idée qu’un projet de loi est nécessaire dans ce domaine.
Le président Abdoulaye Wade a signé un décret instaurant une surtaxe des appels téléphoniques vers le Sénégal. La décision est très contestée par des acteurs des télécommunications et a entraîné une série de grèves chez les travailleurs de la Société nationale des télécommunications (SONATEL) qui détiennent des actions au capital de l’entreprise, aux côtés de l’Etat du Sénégal et de France Télécoms.
(Source : APS, 10 octobre 2011)
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3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
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