Les télécommunications se révèlent un secteur important dans l’économie sénégalaise. En fin 2004, elles ont contribué pour près de 7 % au produit intérieur et pour plus de 4 % à la création d’emplois.
Car, elles sont au nombre de 2.657 les personnes qui travaillent dans le secteur formel des télécommunications, contre 30.096 dans le secteur informel. Mieux, dans le secteur tertiaire, les télécommunications arrivent en tête et leur participation avoisine les 10 %. Et de l’avis de Seyni Faty, le chef du Département Interconnexion et Tarification à l’Agence de Régulation des Télécommunications (Art), ce secteur est caractérisé par un fort dynamisme.
Le marché des télécommunications au Sénégal est fortement dominé par la Sonatel. La Société nationale de télécommunications, qui exploite une licence globale, est aujourd’hui le seul opérateur de la téléphonie fixe. Quant à la Sentel qui exploite une licence mobile, elle est en concurrence avec Sonatel Mobiles, la filiale de la Sonatel. Aujourd’hui, ce sont ces trois opérateurs qui sont titulaires de licences pour l’exploitation du réseau téléphonique ouvert au public. Autour de ces trois gros opérateurs, gravitent des fournisseurs de services à valeur ajoutée. Ce sont, entre autres, les centres d’appel, les fournisseurs d’accès Internet, les télécentres, les fournisseurs de cartes prépayées. Ils sont soumis au régime de la déclaration de leurs services, auprès de l’Art. Le ministère des Postes et des télécommunications, qui définit la politique du secteur, l’Art qui veille à la bonne application de la politique de l’État en matière de télécommunications, sont aussi d’autres acteurs du secteur des télécommunications. Au-dessus de l’Art, se trouve le Conseil de régulation, en sa qualité d’organe de supervision, d’assistance et de suivi de l’Art. Sans compter la Justice pour trancher d’éventuels litiges entre opérateurs.
Dans notre pays, le marché des télécommunications se divise en trois grandes parties : le marché de la téléphonie fixe, celui du mobile, ainsi que le marché de l’Internet et des données. De l’avis de Seyni Faty, le chiffre d’affaires réalisé par l’activité fixe de la Sonatel s’élevait à 175 milliards de francs Cfa en 2004. « Sur ce marché, le trafic international dispose d’un poids important avec près de 22 % de la valeur générée », souligne-t-il, précisant que l’activité des télécentres privés représente près de 33 % du chiffre d’affaires. Il évalue le chiffre d’affaires du mobile à 110 milliards de francs Cfa, en 2004 ; « soit une croissance de 45 % contre 32 % en 2003 », note notre interlocuteur pour qui cet important développement laisse augurer d’un fort potentiel de marché à conquérir.
Moussa Sadio
(Source : Le Soleil, 11 mars 2006)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000