Le continent africain est ‘’très en retard dans la production de contenus sur les réseaux numériques’’, a soutenu le responsable de la grappe Technologies de l’information et de la communication au sein de la Stratégie de croissance accélérée (SCA), faisant notamment référence à la presse en ligne.
‘’La nécessité de promouvoir le développement des contenus locaux en Afrique consacrée par une déclaration du sommet mondial de Genève 2003 et des autres réunions africaines sur la société de l’information, est restée lettre morte’’, a souligné Malick Niaye en marge de l’ouverture, lundi à Dakar, du séminaire sous régional sur les enjeux des contenus dans les réseaux numériques.
Assurant la coordination de la rencontre organisée par la Commission sénégalaise pour l’Unesco, il a assuré qu’aujourd’hui encore, ‘’la faiblesse de la présence de contenus africains dans les réseaux numériques s’est encore accentuée’’.
‘’En lisant la presse en ligne, c’est souvent sûr que le serveur qui l’héberge n’est pas forcément au Sénégal, pour la télévision, même si elle est au Sénégal, le serveur est à l’extérieur’’, selon Malick Ndiaye, notant que les difficultés de prise en charge au niveau local des infrastructures restent réelles.
Ainsi les producteurs de contenus traditionnels destinés au cinéma, à la télévision et à la radio sont confrontés au manque de moyens matériel et financier nécessaires à une production de qualité et à une absence de vision de l’évolution du secteur de la production de contenus adaptés à des supports multiples.
Pour le coordonnateur de la grappe TIC de la SCA, ‘’il n’ y a que sur les téléphones mobiles qu’on a un dispositif local mais en ce qui concerne les réseaux numériques tels que Internet, tout est à l’extérieur’’.
Toutefois, relève le coordonnateur, des contenus africains existent mais ils nécessitent une ‘’transformation dans des formats adéquats pour une utilisation multiple et sécurisée dans les réseaux et plate forme’’.
L’exploitation du patrimoine constitué par les archives audiovisuelles pourrait être d’un grand apport dans cette démarche, de l’avis de la Commission.
C’est pourquoi, la structure a jugé opportun d’organiser la réflexion autour de la problématique de la gestion des contenus sur les réseaux numériques à l’heure de la convergence de technologies entre médias, technologies de la communication et télécommunications, selon le coordonnateur de la rencontre.
Au niveau des présentations, a t - il expliqué, les experts chacun dans son domaine feront des communications sur les aspects technologiques, la production de contenus et d’autres sur des expériences qui soulèvent les problèmes vécus dans ces nouveaux supports.
Ce qui va permettre aux experts juridiques, technologiques et des contenus de discuter et de voir comment renforcer la convergence et les capacités de production de contenus sur les réseaux numériques.
La rencontre sous-régionale consacrée aux ’’enjeux des contenus dans les réseaux numériques, à l’heure de la convergence entre médias, technologies de l’information et de la communication et télécommunication’’, devra aussi aboutir sur ’’l’identification de stratégies appropriées de création et de valorisation des contenus dans un contexte de convergence des technologies et des services’’.
Il s’agira également pour les participants de ’’susciter la réflexion des acteurs africains sur la problématique de la gestion des droits des œuvres qui circulent sur les réseaux numériques’’.
(Source : APS, 21 décembre 2009)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000