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Le calvaire des sociétés informatiques

vendredi 10 octobre 2008

Les témoignages sont unanimes. Avec l’absence d’électricité, la Senelec participe à la baisse des gains de certaines sociétés et agences. Surtout ces petites agences dont le travail dépend essentiellement de la fourniture en électricité.

Dans le centre-ville de Dakar le décor devant certaines sociétés et agences est le même. Des groupes électrogènes qui ronronnement créant une énorme pollution sonore. Interrogés sur les difficultés causées par la Société nationale d’électricité (Senelec), les gens sont prompts à répondre.

Quand on mentionne le nom de cette société, Mounia, jeune Libanaise gérante d’une société spécialisée dans les réseaux et les câblages ne peut s’empêcher d’avoir une mine atterrée. Ce qui en dit long sur son degré de désolation face à cette situation émanant des coupures incessantes d’électricité.

A son avis, ces désagréments sont la cause de certaines pertes, fruit d’un non-respect de certains engagements. « Pour une boîte comme la notre, nous avons perdu un gros contrat en Guinée-Bissau de plus de 50 millions », affirme Mounia, la mine désolé. Ceci est pour elle est très désolant car avec les coupures « nous ne pouvons répondre à des mails ni envoyer de fax à temps à nos collaborateurs internationaux ».

Autre lieu autre témoignage avec à la clé des pertes énormes en matière de manque à gagner.

Pour Amath Ndiaye, responsable commercial dans une importante société informatique et qui travaille pour une grande part avec des sociétés étrangères, la Senelec gagnerait mieux à les mettre dans les normes idoines pour leur permettre de travailler dans des conditions acceptables.

Etant une société très informatisée dont la totalité des matériaux marchent avec de l’électricité, « l’on est obligé de perdre une trentaine de minute après le rétablissement de l’électricité pour permettre à tous nos serveurs de redémarrer convenablement ». Et d’ajouter qu’a cela s’ajoute « les dommages dus au survoltage en cas de rétablissement. On a été obligé de changé notre PABX, un routeur (qui coûte pas moins de 600.000 Fcfa) et qui nous permettait la communication en interne et en externe mais également notre onduleur dont le prix avoisine 3 millions ».

A cela s’ajoutent les pertes occasionnées par le manque de communications avec les partenaires extérieurs. Pour M. Ndiaye, il leur est dès fois « arrivé de ne pas pouvoir répondre rapidement à une consultation internationale restreinte pour un lot d’équipements, faute d’électricité pour pouvoir communiquer ».

Outre ces aspects de manque, la seule alternative demeure les groupes électrogènes mais, « il nous faut choisir des groupes très sophistiqués à la hauteur de nos installations et le plus souvent cela coûte cher », ajoute t-il.Devant son studio qui intervient dans le domaine des tirages, développements de photos numériques et également dans la fabrication des appareils numériques, ce Libanais préfère se contenter, les yeux hagards, de vous faire visiter ses installations. « Je paye un loyer onéreux, je suis obligé de me rabattre sur le seul groupe électrogène qui ne supporte pas toutes mes installations, ce qui fait que je travaille au ralenti ».

Amadou Maguette Ndaw

(Source : Le Soleil, 10 octobre 2008)

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