twitter facebook rss
Imprimer Texte plus petit Texte plus grand

Le Pr Abdoulaye Sakho plaide pour le contrôle des opérateurs historiques dans les services

lundi 7 janvier 2019

L’universitaire et spécialiste de la régulation appelle à contrôler les opérateurs historiques qui exercent dans les secteurs des services.

Le plaidoyer a été fait lors de l’atelier sur la régulation que la Commission de régulation du secteur de l’électricité (Crse) présidé par M. Ibrahima Amadou Sarr, avait organisé, le vendredi 4 janvier 2019 à Dakar.

C’était en faveur des associations de consommateurs et du Collectif des journalistes économiques du Sénégal (Cojes).

Cette suggestion du Pr Sakho est l’un des points saillants d’une politique de développement de la concurrence.

A cet effet, l’universitaire estime que le développement de la concurrence sur les services passe par l’application de deux politiques complémentaires qui sont spécifiques aux industries de réseaux.

Il s’agit, d’une part, des accès transparents et non discriminatoire aux infrastructures de réseaux pour toutes les entreprises de services.

Dans ce schéma, il pense que les efforts des autorités se font sur la séparation verticale de l’opérateur historique afin de s’assurer que le gestionnaire de l’infrastructure de service ne soit pas en mesure de favoriser l’un des opérateurs en concurrence.

Dans cette même dynamique, poursuit M. Sakho, les autorités devront également œuvrer que l’accès des tiers aux réseaux dans des conditions transparentes et non discriminatoires afin d’encourager l’entrée de nouvelles entreprises sur les segments concurrentiels dans des conditions équitables et non discriminatoires.

D’autre part, poursuit M. Sakho, la prise en compte de la situation favorable des opérateurs historiques qui étaient ou sont encore sous monopole.

C’est à cet effet qu’il considère qu’un contrôle renforcé de la part des autorités de concurrence et des régulateurs est nécessaire pour contrôler la position des opérateurs historiques.

Selon lui, il peut s’agir de la mise en œuvre d’une régulation asymétrique qui impose des contraintes spécifiques à l’opérateur historique afin de favoriser les nouveaux entrants.

De même, ajoute-t-il, les opérateurs historiques peuvent être sujets à des enquêtes ex post pour voir s’ils n’abusent pas de leur position dominante.

Un guide aidant les consommateurs à comprendre le secteur de l’électricité

L’un des moments phares de cet atelier sur la régulation a été la présentation du guide « Comprendre le secteur de l’électricité ».

Ce qui, selon certains observateurs, confirment la volonté d’ouverture et de communiquer affichée depuis ces dernières années par une institution, jadis très renfermée.

Le Responsable de l’Unité Communication et Relations Publiques de la CRSE, Mme Aïssatou Mbene Kane qui l’a rendu publique fait savoir que c’est un livre de chevet qui sensibilise les consommateurs sur leurs droits et leurs obligations.

L’un des points saillants du document qui est « Le coin du consommateur » montre ainsi que le cadre légal et réglementaire du secteur a été révisé afin d’attirer les investissements privés dans les segments de la production, de la distribution et de la vente d’électricité.

A cet effet, le document explique que l’exercice d’activités de production, de transport, de distribution et de vente d’énergie électrique est cependant soumis à l’obtention préalable d’un titre d’exercice (licence ou concession délivrée par le Ministre chargé de l’Energie, après avis conforme de la Commission de Régulation du Secteur de l’Électricité).

Le guide met aussi en exergue les obligations des opérateurs dont la Senelec et le Concessionnaire d’Électrification Rurale mais aussi donne des indications aux consommateurs sur les modalités de saisine.

Bacary Dabo

(Source : All Africa, 7 janvier 2019)

Inscrivez-vous a BATIK

Inscrivez-vous à notre newsletter et recevez toutes nos actualités par email.

Navigation par mots clés

INTERNET EN CHIFFRES

- Bande passante internationale : 172 Gbps
- 4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
- 19 266 179 abonnés Internet

  • 18 595 500 abonnés 2G+3G+4G (96,58%)
    • 2G : 12,95%
    • 3G : 24,60%
    • 4G : 62,45%
  • 334 642 abonnés ADSL/Fibre (1,71%)
  • 334 875 clés et box Internet (1,71%)
  • 1162 abonnés aux 4 FAI
  • Internet fixe : 1,74%
  • Internet mobile : 98,26%

- Liaisons louées : 3971

- Taux de pénétration des services Internet : 106,84%

(ARTP, 30 septembre 2023)

- Débit moyen de connexion mobile : 23, 10 Mbps
- Débit moyen de connexion fixe : 21, 77 Mbps

(Ookla, 31 janvier 2023)


- 9 749 527 utilisateurs
- Taux de pénétration : 56,70%
(Internet World Stats 31 décembre 2021)


- + de 10 000 noms de domaine actifs en .sn
(NIC Sénégal, décembre 2023)

TÉLÉPHONIE EN CHIFFRES


Téléphonie fixe

- 3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
- 382 721 abonnés
- 336 817 résidentiels (88,01%)
- 45 904 professionnels (11,99%)
- Taux de pénétration : 1,67%

(ARTP, 30 septembre 2023)

Téléphonie mobile

- 3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
- 21 889 688 abonnés
- Taux de pénétration : 123,34%

(ARTP, 30 septembre 2023)

FACEBOOK

3 050 000 utilisateurs

Taux de pénétration : 17,4%

- Facebook : 2 600 000

- Facebook Messenger : 675 200

- Instagram : 931 500

- LinkedIn : 930 000

- Twitter : 300 000

(Datareportal, Janvier 2023)

PRÉSENTATION D’OSIRIS

batik