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Le Niger a lancé une étude dont les résultats lui permettront de faire d’Internet un moteur du développement

mardi 12 octobre 2021

Au cours des trois dernières années, le taux de pénétration d’Internet a sensiblement augmenté au Niger. Il avoisine les 30%. Alors que les enjeux autour de la connectivité se multiplient sur le continent, le pays veut aller bien plus loin.

Le gouvernement de la République du Niger, à travers le ministère de la Poste, des Télécommunications et des Nouvelles technologies de l’information, a lancé le samedi 9 octobre l’étude sur le développement de l’Internet. Hassane Barazé Moussa (photo), le ministre, a expliqué que les résultats de cette recherche permettront aux autorités nigériennes d’appréhender concrètement l’environnement et les politiques nationales de l’Internet, d’évaluer l’écosystème numérique, d’identifier aisément les manques à combler pour faire d’Internet un outil de développement.

Hassane Barazé Moussa a affirmé que « les dispositifs numériques à eux seuls, aussi performants et sophistiqués soient-ils, ne génèrent pas un quelconque changement social ou économique dans une société donnée ». Bien que des millions de Nigériens aient déjà accès à Internet, de nombreux défis demeurent encore à relever aussi bien en matière de couverture que de compétences et de politiques.

L’étude sur le développement de l’Internet intervient au regard des enjeux de relance économique adossés à l’Internet après la Covid-19. Dans son rapport 2019 « Economic contribution of broadband, digitization and ICT regulation Econometric modelling for Africa », l’Union internationale des télécommunications (UIT) déclare qu’une croissance du taux de pénétration du haut débit fixe et mobile de 10% a le potentiel de susciter une croissance du Produit intérieur brut de 0,3% pour le fixe et de 2,5% pour le mobile. Alors que la Banque mondiale s’est engagée, pour la période 2018-2022, à accompagner le Niger dans le développement de l’accès à Internet, aussi bien en zones urbaines que rurales, et de faire de la connectivité un outil de croissance socioéconomique, le gouvernement veut à travers cette étude mettre toutes les chances de succès de son côté.

Muriel Edjo

(Source : Agence Ecofin, 12 octobre 2021)

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INTERNET EN CHIFFRES

- Bande passante internationale : 172 Gbps
- 4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
- 19 266 179 abonnés Internet

  • 18 595 500 abonnés 2G+3G+4G (96,58%)
    • 2G : 12,95%
    • 3G : 24,60%
    • 4G : 62,45%
  • 334 642 abonnés ADSL/Fibre (1,71%)
  • 334 875 clés et box Internet (1,71%)
  • 1162 abonnés aux 4 FAI
  • Internet fixe : 1,74%
  • Internet mobile : 98,26%

- Liaisons louées : 3971

- Taux de pénétration des services Internet : 106,84%

(ARTP, 30 septembre 2023)

- Débit moyen de connexion mobile : 23, 10 Mbps
- Débit moyen de connexion fixe : 21, 77 Mbps

(Ookla, 31 janvier 2023)


- 9 749 527 utilisateurs
- Taux de pénétration : 56,70%
(Internet World Stats 31 décembre 2021)


- + de 10 000 noms de domaine actifs en .sn
(NIC Sénégal, décembre 2023)

TÉLÉPHONIE EN CHIFFRES


Téléphonie fixe

- 3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
- 382 721 abonnés
- 336 817 résidentiels (88,01%)
- 45 904 professionnels (11,99%)
- Taux de pénétration : 1,67%

(ARTP, 30 septembre 2023)

Téléphonie mobile

- 3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
- 21 889 688 abonnés
- Taux de pénétration : 123,34%

(ARTP, 30 septembre 2023)

FACEBOOK

3 050 000 utilisateurs

Taux de pénétration : 17,4%

- Facebook : 2 600 000

- Facebook Messenger : 675 200

- Instagram : 931 500

- LinkedIn : 930 000

- Twitter : 300 000

(Datareportal, Janvier 2023)

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