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Le Ghana multiplie les outils pour sécuriser son cyberespace et ses réseaux

mardi 24 octobre 2017

Un centre national de cyber-sécurité sera bientôt mis en place au Ghana pour assurer la sécurité des liaisons gouvernementales et de celles du secteur privé. C’est le président de la République du Ghana, Nana Akufo-Addo qui l’a annoncé, le 23 octobre 2017, à l’ouverture de la semaine nationale de la cyber-sécurité.

Pour le chef de l’Etat, une institution de ce genre s’avère aujourd’hui indispensable au regard des systèmes numériques critiques que le pays a réussi à mettre sur pied et dont il est très fier.

Parmi ceux-ci figurent en bonne place le système national d’identification, le système d’adressage numérique, les systèmes de paiement électronique, les services financiers numériques et les diverses initiatives d’administration en ligne.

En attendant que le centre national de cyber-sécurité soit pleinement opérationnel, le président de la République a indiqué qu’un ensemble de mesures pratiques visant à sécuriser les réseaux du pays, ont déjà été adoptées. Il a inauguré le Conseil consultatif interministériel national sur la cyber-sécurité (NCSIAC). Cette nouvelle instance s’ajoute au groupe de travail technique national sur la cyber-sécurité (NCSTWG), et à bien d’autres.

Le chef de l’Etat a d’ailleurs révélé avoir instruit Ursula Owusu-Ekuful, la ministre des Communications, à superviser la mise en œuvre de la politique et de la stratégie nationale de cyber-sécurité du Ghana (NCSPS). Cela passera par le renforcement des capacités de nombreuses institutions de sécurité publique.

Côte collaboration internationale dans la lutte contre la cybercriminalité, le Ghana s’est associé au gouvernement des Etats-Unis par le biais de la SGI (Security Governance Initiative), et avec l’Union européenne (UE), à travers son projet GLACY (Global Action on Cybercrime). Le président a annoncé que le pays envisage aussi, entre autres, de ratifier la convention sur la cybercriminalité, plus connue sous le nom « Convention de Budapest », d’ici la fin de l’année.

(Source : Agence Ecofin, 24 octobre 2017)

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