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Le Gabon et ses partenaires préparent et examinent les études de faisabilité du projet CAB Gabon

mardi 25 juin 2019

L’Agence nationale des infrastructures numériques et des Fréquences (ANINF) du Gabon et ses partenaires que sont la BAD et Price Waterhouse Coopers (PWC) se sont retrouvés à Libreville ce 25 juin 2019 pour la première rencontre du Comité de pilotage (ou Copil) du projet Central African Backbone, composante du Gabon (CAB-Gabon).

Il s’agissait pour les membres de ce Copil d’examiner l’état d’avancement des études de faisabilité des projets retenus et de prendre des décisions sur les points d’attention identifiés, à savoir la dorsale fibre optique, le datacenter national et les plateformes Centre d’Alerte et de Réaction aux attaques Informatiques (CSIRT) / Centre d’Opérations de Sécurité (SOC) et Infrastructure à clé publique (PKI).

En effet, le gouvernement gabonais a identifié les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) comme l’un des moteurs du développement économique. Cela est inscrit dans le Plan sectoriel Gabon numérique découlant lui-même du Plan Stratégique Gabon Émergent (PSGE) du président Ali Bongo Ondimba. La vision étant axée sur la conviction selon laquelle le numérique constitue un vecteur accélérateur des autres secteurs du Gabon Émergent.

Pour accompagner le pays dans cette vision, le Gabon a reçu de la Banque africaine de développement un don dans le cadre du Fonds spécial NEPAD-IPPF en vue du financement des études de faisabilité de la dorsale à fibre optique d’Afrique Centrale (CAB)-Composante Gabon et de la mise en place d’un centre national de données (Datacenter) comprenant également une plateforme incluant un Centre d’Alerte et de Réaction aux attaques Informatiques (CSIRT), un Centre d’Opérations de Sécurité (SOC) et une Infrastructure à clé publique (PKI).

C’est donc dans le cadre de cette rencontre de Libreville que ledit financement a été matérialisé par cette réunion de lancement des études de faisabilité. Et Le Copil mis en place s’assure du bon déroulé des opérations en fonction des objectifs généraux et entretien une dynamique au sein des différents acteurs impliqués. Il a pour mission de décider des orientations stratégiques du projet, faire un point de l’avancement général des projets, d’arbitrer les conflits et de valider les livrables du projet.

Financement de la BAD

La mise en œuvre de ce projet a donc nécessité une assistance financière de la BAD pour l’élaboration des études de faisabilité exhaustives (technique, économique, financière, environnementale et sociale) de la mise en place de la fibre optique sur un linéaire total de 2 000 km. Il y a lieu de souligner que ces axes intègrent les interconnexions du Gabon avec le Congo Brazzaville, le Cameroun et la Guinée équatoriale voisine, conformément au Plan de développement des infrastructures en Afrique (PIDA), qui recommande fortement que chaque pays africain puisse disposer d’au moins deux liaisons terrestres à fibre optique avec ses voisins immédiats.

Ces interconnexions viennent en doublure à celles déjà réalisées dans le cadre de la mise en œuvre de la phase1 du Projet CAB-4 avec pour partenaire la Banque mondiale. Et la mise en place d’un datacenter national, disposant des plateformes CSIRT et PKI.

Impacts du projet CAB-Gabon

Avec le projet CAB-Gabon, les Gabonais pourront à moyen terme communiquer sans interférences réseau ; améliorer l’économie du savoir et faire baisser la facture numérique. A long terme, il est prévu une baisse des coûts de communications électroniques ; une amélioration de la qualité des services, des applications et contenus numériques vers les entreprises et les citoyens sur tout le territoire national et enfin l’insertion intégrale du Gabon au cœur de la société de l’information et de la communication.

(Source : Digital Business Africa, 25 juin 2019)

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