Le comité de direction du Fonds de développement du service universel des télécommunications a été installé, lundi à Dakar, par la secrétaire générale de la Présidence de la République, Aminata Tall, sur ‘’une invite à la rigueur et à la vigilance’’, a constaté l’APS.
‘’C’est sur une invite à la rigueur et à la vigilance dans une lecture intelligente du contexte actuel que je déclare Ndongo Diaw et Michel Lamotte installés respectivement dans leurs fonctions d’administrateur et de président du comité de direction du Fonds de développement du service universel des télécommunications avec mes vœux de plein succès’’, a-t-elle déclaré.
La mission principale de ce fonds, a-t-elle souligné, est ‘’d’assurer le financement des interventions visant à mettre en œuvre les stratégies du gouvernement du Sénégal en matière de développement de l’accès au service universel’’.
Le fonds devra, entre autres, ‘’rendre les services de télécommunications accessibles sur l’ensemble du territoire, par l’implantation de points d’accès publics téléphone et Internet’’.
Il devra aussi contribuer au financement de l’extension de la desserte téléphonique dans les zones rurales et dans les zones démunies y compris les zones urbaines lorsque cette extension ne peut être réalisée sans être subventionnée, a-t-elle expliqué.
La secrétaire générale de la Présidence a précisé que cette structure est dotée ‘’d’un cadre législatif à travers le décret 2007-593 du 10 mai 2007’’.
Le fonds devra également ‘’promouvoir le développement économique et social dans ces zones afin de leur permettre de s’intégrer dans la société de l’information et associer les populations bénéficiaires à l’identification de leurs besoins’’.
‘’La réalisation de ces objectifs précités, permettra inéluctablement’’, selon la ministre d’Etat, ‘’à notre pays d’obtenir le bénéfice social maximum au coût le plus faible possible dans le cadre d’une répartition optimale des ressources’’.
Ce fonds réunira tous les acteurs, l’Etat, les opérateurs, les associations de consommateurs et les professionnels locaux, les fournisseurs de services de télécommunications.
Aussi, a-t-elle indiqué, ce réseau devra-t-il inventer ‘’des prestations adaptées à des besoins qui évoluent face à l’Internet et les TIC qui rendent notre environnement plus complexe car associant tous les secteurs de développement sous une seule panoplie’’.
Elle souhaite en outre que les pays africains puissent profiter de la révolution numérique pour accéder rapidement au développement mondial.
(Source : APS, 22 février 2010)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000