twitter facebook rss

Ressources

Imprimer Texte plus petit Texte plus grand

Le Cloud Computing, un grand défi de l’avenir de la Fonction SI

mercredi 4 mai 2011

Le Futur de la profession est hallucinant. Virtualisation et Cloud Computing sont sur toutes les bouches. Le Cloud computing ou l’« informatique des nuages » est peut être une grande opportunité pour les DSI (Directions des Systèmes d’Information), dans la mesure où la plupart des réductions de coûts sont faites ces dernières années sur les budgets de développement et d’études.

Cloud Computing et Management des systèmes d’information

La 3e édition de l’IT Forum tenue dernièrement à Dakar a permis aux directeurs et divers acteurs des systèmes informatiques (SI) de se pencher longuement sur la cyber criminalité, la virtualisation, la dématérialisation des ressources informatiques et le Cloud computing.

Selon Wikipedia « Le cloud computing, informatique en nuage ou infonuagique est un concept qui consiste à déporter sur des serveurs distants des traitements informatiques traditionnellement localisés sur des serveurs locaux ou sur le poste client de l’utilisateur. »

Pour le grand dictionnaire collaboratif « Les utilisateurs ou les entreprises ne sont plus gérants de leurs serveurs informatiques mais peuvent ainsi accéder de manière évolutive à de nombreux services en ligne sans avoir à gérer l’infrastructure sous-jacente, souvent complexe. »

Ainsi dans le Cloud, « les applications et les données ne se trouvent plus sur l’ordinateur local, mais - métaphoriquement parlant - dans un nuage « cloud » composé d’un certain nombre de serveurs distants interconnectés au moyen d’une excellente bande passante indispensable à la fluidité du système. » De cette manière l’accès au service ne peut se faire qu’avec le web et à travers une application standard facilement disponible.

Le Cloud Computing sera sans aucun doute incontournable pour les DSI (Directions des Systèmes d’Information). Il est annoncé comme une véritable révolution dans la fourniture des logiciels d’entreprise mais nous exige cependant de résoudre une question essentielle : celle de l’intégration de ces nouvelles applications dans l’existant informatique, nécessaire pour préserver la qualité des données et l’optimisation des coûts.

Le cloud computing qui permet précisément de faire des réductions opportunes sur les coûts d’infrastructure, de hardware mais aussi sur les coûts récurrents de maintenance et de licence doit par ailleurs être abordé avec une grande prudence afin de contourner tous les freins liés à la sécurité, la confidentialité, le manque de maturité, l’opacité des contrats et les coûts.

Cloud Computing et l’Open Data

Cloud Computing, ce grand défi de l’informatique des nuages est intéressant à plus d’un titre pour les privés (les entreprises/structures privées) mais aussi pour les administrations et collectivités publiques. Aujourd’hui les administrations et collectivités publiques sont tournées vers le concept émergeant d’ OPEN DATA.

L’OPEN DATA est un processus qui consiste à ouvrir l’information aux usagers et clients du service public. La mise en place effective de l’ « Administration 2.0 » ou « Administration digitale » dans le cadre d’une ouverture des données publiques aux citoyens et personnalités morales de droit privé passera nécessairement par l’Open Data.

Dans cette perspective mondiale lancée dans les pays du Nord et qui vise à renforcer la transparence publique et à rendre effectif l’accès à l’information, le Cloud computing jouera sans doute un rôle majeur. Ce grand chantier de l’Open Data qui interpelle nos états et nos collectivités, gagnerait à intégrer très tôt les modèles de PPP (partenariat public/Public).

Fermes de données publiques, plateformes de téléchargements, applications, licences sont entre autres des questions que le partenariat public/Public aura à prendre en charge pour mieux réussir ce tournant de la gouvernance digitale.

En attendant l’arrivée effective de cette technologie sur le marché africain le Cloud Couputing incarne déjà une nouvelle voie en temps de modèle de virtualisation avec des offres informatiques externalisées et une réorganisation des entreprises autour de leurs directions métiers.

Aboubacar Sadikh Ndiaye
Digital Manager /Social Media Strategist
Chroniqueur Web

(Source : ITMag, 4 mai 2011)

Mots clés

Inscrivez-vous a BATIK

Inscrivez-vous à notre newsletter et recevez toutes nos actualités par email.

Navigation par mots clés

INTERNET EN CHIFFRES

- Bande passante internationale : 172 Gbps
- 4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
- 19 266 179 abonnés Internet

  • 18 595 500 abonnés 2G+3G+4G (96,58%)
    • 2G : 12,95%
    • 3G : 24,60%
    • 4G : 62,45%
  • 334 642 abonnés ADSL/Fibre (1,71%)
  • 334 875 clés et box Internet (1,71%)
  • 1162 abonnés aux 4 FAI
  • Internet fixe : 1,74%
  • Internet mobile : 98,26%

- Liaisons louées : 3971

- Taux de pénétration des services Internet : 106,84%

(ARTP, 30 septembre 2023)

- Débit moyen de connexion mobile : 23, 10 Mbps
- Débit moyen de connexion fixe : 21, 77 Mbps

(Ookla, 31 janvier 2023)


- 9 749 527 utilisateurs
- Taux de pénétration : 56,70%
(Internet World Stats 31 décembre 2021)


- + de 10 000 noms de domaine actifs en .sn
(NIC Sénégal, décembre 2023)

TÉLÉPHONIE EN CHIFFRES


Téléphonie fixe

- 3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
- 382 721 abonnés
- 336 817 résidentiels (88,01%)
- 45 904 professionnels (11,99%)
- Taux de pénétration : 1,67%

(ARTP, 30 septembre 2023)

Téléphonie mobile

- 3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
- 21 889 688 abonnés
- Taux de pénétration : 123,34%

(ARTP, 30 septembre 2023)

FACEBOOK

3 050 000 utilisateurs

Taux de pénétration : 17,4%

- Facebook : 2 600 000

- Facebook Messenger : 675 200

- Instagram : 931 500

- LinkedIn : 930 000

- Twitter : 300 000

(Datareportal, Janvier 2023)

PRÉSENTATION D’OSIRIS

batik