Le ministre des Télécommunications, des TIC, des Transports terrestres et des Transports ferroviaires, Abdourahim Agne, a expliqué le choix porté sur Matam pour abriter le lancement du projet pilote du Service universel (SU) des communications par le souci d’impulser le développement économique à l’une des dernières régions du pays en exploitant tout son potentiel.
M. Agne qui s’exprimait lundi à Matam où se tenait la cérémonie de lancement dudit projet pilote sous l’égide l’Agence de régulaion des communications et des postes (ARTP) à l’occasion de la journée mondiale des télécommunications a ainsi énuméré le potentiel dont regorge la région nord.
Cette région où a démarré l’exploitation des phosphates de Ndendorie est une forte zone d’émigration, a déclaré M. Agne insistant sur le besoin des émigrés de communiquer avec leurs parents restés au pays.
Outre la population de Matam évaluée à environ 500.000 âmes, le ministre a relevé le potentiel appréciable dans le secteur agricole, soulignant qu’il y a là matière à développer des échanges avec les partenaires.
La difficulté d’accès et la pauvreté rendent le développement d’un projet pilote à Matam plus facilement réalisable que dans les autres régions, a souligné M. Agne, dans son plaidoyer.
Ainsi, en tant qu’habitant de Matam, il a fait part de sa gratitude à l’endroit du président Abdoulaye Wade qui a jeté son dévolu sur la région du nord pour démarrer ce projet ambitieux avec comme objectif de réaliser un de ses plus grands rêves : réduire le gap numérique du continent africain.
Selon le ministre avec ce projet d’ici six mois, le service téléphonique (fixe et mobile) sera une réalité dans prés de 14.000 villages de la région en attendant son extension dans les autres villages du pays.
Le directeur général de l’ARTP, Ndongo Diao, a insisté sur son souci d’aller au-delà des systèmes standard en dotant les villages de service Internet à haut débit par ce projet qui à terme va se matérialiser par l’implantation de centres de connaissance pour faciliter l’accès des populations à Internet.
Ce moyen de communication moderne sera aussi utilisé pour développer dans la deuxième phase après 2011, le télé-enseignement, la télémédecine, le e-gouvrnement etc. tout en respectant les réalités locales. ’’Hayo Hayo’’ (bienvenue) sera le nom commercial du projet, a dit El Hadj Diop le directeur de l’entreprise CSU chargé d’exécuter ce projet affirmant son souci de constituer un modèle de synergie avec les populations locales.
Le Consortium de service universel (CSU) va développer dans toutes le régions des infrastructures de télécommunication permettant de faciliter l’interconnexion des villages.
La cérémonie s’est tenue au centre culturel après une premiére programmation prévue à la place de la gare routière, mais avortée du fait d’un vent violent soufflant sur la ville.
N’empêche, plusieurs autorités locales et administratives ainsi qu’un grand public ont assisté à la cérémonie.
(Source : APS, 18 mai 2010)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000