La sûreté des applications est une priorité pour le ministère de l’Economie, des Finances et du Plan (MEFP), a déclaré jeudi, le responsable de la Direction du secteur financier et de la compétitivité, Ismaïla Guèye.
"La sûreté des applications reste aujourd’hui, une priorité pour le MEFP, par conséquent, elle requiert notre plus grande attention", a-t-il dit, à la clôture des Journées scientifiques de son ministère organisées dans la cadre de la 27ème Foire internationale de Dakar (FIDAK).
Pendant une semaine, les différentes directions du MEFP se sont relayées au stand du département au CICES pour y présenter des panels en lien avec le thème de cette année : "La sûreté des applications, une priorité pour le MEFP".
"Le choix de ce thème est une piqure de rappel pour maintenir notre vigilance et aller encore de l’avant’’, a rappelé Ismaïla Guèye.
Selon lui, les services du MEFP ont au cours de ces dernières années, "développé des applications diverses" pour améliorer leurs performances. Des applications qui visent à "faciliter l’ensemble des tâches relatives à leurs activités spécifiques".
"On les retrouve dans le traitement des opérations douanières, de trésor, autour de la fiscalité, la gestion de la solde, le cadrage macroéconomique", a-t-il listé, soutenant que ces applications ont fini de prendre "une grande part dans l’exécution des tâches, au quotidien", jusqu’à apparaître "indispensables aux yeux de certains".
A l’en croire, il s’agit là d’une "tendance planétaire" à laquelle "notre pays n’échappe guère". Compte tenu, a-t-il dit, de leur rôle et de leur place, les applications doivent être "d’une facilité totale".
Or aussi utiles soient elles, "les applications sont soumises à des risques multiples. Elles sont sensibles à des erreurs introduites lors de leur conception mais également lors de leur évolution et lors de leur maintenance", a-t-il analysé.
C’est dans ce contexte, selon lui, qu’une réforme des finances publiques de l’Union économique et monétaire Ouest africaine (UEMOA) impulsant une dynamique d’intégration progressive du système d’information du département est mise en oeuvre.
L’aboutissement de cette réforme aura pour effet de rendre "obligatoire la réalisation d’études de sécurité", ce qui selon lui, va nécessiter la mise en place d’un "organe, bureau ou comité de sécurité", chargé de veiller à la sécurité informatique, a-t-il laissé entendre.
Cet organe pourrait ainsi "procéder annuellement au diagnostic de la sécurité informatique, du matériel et des logiciels", a-t-il expliqué.
Il pourrait également, "proposer des solutions adéquates (…) favorisant une prise en charge non seulement pragmatique des incidents, mais surtout proactive des risques dans une logique de performance et d’amélioration continue", a-t-il ajouté.
(Source : APS, 14 décembre 2018)
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