Ablaye Bâ, documentaliste à l’Alliance franco-sénégalaise de Kaolack, estime que la relance de la lecture passe nécessairement par la petite catégorie, avec comme support, outre les livres, technologies de l’information et de la communication.
‘’A l’Alliance où nous avions, dès le début, le souci constant de gagner le pari de la culture à coté de cette autre culture de l’arachide bien connue dans le Saloum, nous n’avons cessé d’avancer petit à petit et de consolider les acquis d’année en année. Mais aujourd’hui les temps ont changé’’, a dit M. Bâ, dans un entretien avec l’APS.
‘’C’est pour avoir compris ces changements de l’environnement que nous sommes d’ailleurs en train de réfectionner la bibliothèque, en vue d’un réaménagement plus fonctionnel’’, a dit le documentaliste.
Il a précisé qu’il s’agit ‘’d’intégrer les nouveaux supports modernes de l’informatique dans l’espace du centre de ressources documentaire et d’information et où les gens pourront, à la fois, accéder à la lecture sur internet et sur livres’’.
‘’Il a fallu cependant des efforts, pour inciter les uns et les autres à avoir le goût de la lecture qui, malheureusement s’est émoussé avec le temps. Et les raisons sont que les enseignants qui étaient les premiers grands lecteurs, sont de mois en moins enclins à lire, entraînant dans cette tendance, les élèves dont ils étaient véritablement les modèles’’, a expliqué Ablaye Bâ.
Il a relevé ‘’l’exception de certaines familles où le goût de la lecture est presque inné et où les enfants sont systématiquement inscrits dans les bibliothèques et découvrent à leur tour le plaisir de la lecture’’.
‘’A l’Alliance, on se bat justement pour faire de la petite catégorie de futurs grands lecteurs. Au niveau de la bibliothèque enfantine, les activités sont diversifiées avec des animations. Des histoires sont lues et contées par des professionnels aux enfants. Ce qui leur donne envie de découvrir le contenu d’autres ouvrages’’, selon M. Bâ.
‘’La petite catégorie constitue d’ailleurs, a-t-il fait savoir, le plus grand lectorat de l’Alliance suivi des élèves des classes d’examen contraints de lire certains œuvres au programme ou pour faire des exercices pratiques et enfin des adultes, les gros paresseux’’.
S’agissant du lectorat chez les élèves, le documentaliste révèle que les filles sont aujourd’hui plus nombreuses que les garçons. ‘’Ces derniers semblent préférer la culture physique à la lecture. Les heures de fréquentation de la bibliothèque sont généralement les après-midi et plus particulièrement des mercredis et samedis’’, a-t-il ajouté.
Selon M. Bâ, ‘’la lecture se porte généralement bien ici et la cote s’améliore’’. ‘’Pour preuve, a-t-il poursuivi, 200 adultes se sont inscrits à la bibliothèque cette année contre une soixantaine l’an dernier et 966 élèves y ont aussi adhéré, soit une progression de plus de 500 adhérents. Mais il y a une décennie, on en était, globalement, à 3.000 lecteurs’’.
‘’Ce succès lié surtout, selon lui, à la petite catégorie, mais aussi à un nouveau type de lectorat avec l’émergence à Kaolack d’instituts et autres centres de formation professionnelle dont les pensionnaires font une lecture utilitaire, c’est-à-dire viennent pour se documenter en ne ciblant que des volumes traitant des thèmes voulus’’.
Ce qui lui fait dire que ‘’la documentation prend le pas sur la lecture évasive, de culture générale’’.
(APS->[http://www.aps.sn/], 6 décembre 2009)
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