OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2019 > Juin 2019 > La cybercriminalité officiellement pénalisée au Niger

La cybercriminalité officiellement pénalisée au Niger

mercredi 26 juin 2019

Cybersécurité/Cybercriminalité

La loi sur la lutte contre la cybercriminalité a été adoptée ce mardi 25 juin à l’Assemblée nationale du Niger, quelques semaines après la requête du gouvernement. « Soyez désormais vigilants en publiant, diffusant ou partageant sur les réseaux sociaux », averti le député nigérien Oumarou Abdourahmane sur les réseaux sociaux.

En effet, les auteurs de cyber crimes doivent désormais se préparer à répondre de leurs actes car le nouveau texte, lui, est paré pour sanctionner. Dans son article 31, il stipule qu’ « est puni d’une peine d’emprisonnement de six (6) mois à trois (3) ans et d’un million (1 000 000) à cinq millions (5 000 000) de francs CFA d’amende, le fait pour une personne de produire, de mettre à la disposition d’autrui ou de diffuser des données de nature à troubler l’ordre public ou à porter atteinte à la dignité humaine par le biais d’un système d’information ».

Son principal objectif, est de « poursuivre une politique pénale commune destinée à protéger la société contre le cyber crime, notamment par l’adoption d’une législation appropriée et la stimulation de la coopération internationale ».

Instruite à l’issue d’un conseil de ministre le 7 juin dernier, ladite loi selon les autorités nigériennes vise à « prévenir les actes portant atteinte à la confidentialité, à l’intégrité et à la disponibilité des systèmes et des données informatiques, ainsi qu’à leur usage frauduleux ». Elle a également pour but d’« adapter, en vue de les rendre plus efficaces, les règles de procédure pénale portant sur des infractions en relation avec des systèmes et des données informatiques ainsi qu’avec les réseaux de communication électronique ».

La nouvelle loi détermine aussi « la compétence des juridictions nationales à connaitre des infractions commises dans l’environnement numérique et fixe les principes en matière de coopération internationale et d’entraide judiciaire pour la répression de ces infractions ». Elle rejoint désormais « plusieurs instruments juridiques adoptés par le Niger tel que « la directive C/DIR/1/08/11 https://mail.ovh.net/roundcube/#NOP portant lutte contre la cybercriminalité dans l’espace CEDEAO du 19 août 2011 ». Elle s’ajoute aussi à l’adhésion du pays à la Convention sur la Cybercriminalité https://rm.coe.int/168008156d signée le 20 janvier 2003 à Strasbourg par les Etats membres du Conseil de l’Europe et les autres Etats Signataires.

Précédemment

Dans un communiqué diffusé à l’issue du conseil des ministres ayant annoncé l’instruction de cette loi, le gouvernement nigérien avait brièvement dressé un état des lieux de la législation sur les TIC dans le pays. On y retient notamment que depuis « une quinzaine d’années, le législateur avait introduit dans le code pénal des infractions relatives à l’informatique en considération des risques que présente l’utilisation anormale du numérique ».

Mais compte tenu de « l’accélération des innovations observées dans le domaine, donnant ainsi lieu à de nouvelles formes de criminalité », ces dispositions pénales étaient « inadaptées et insuffisantes pour faire face aux utilisations abusives et variées ».

Il a également été noté que « l’absence des règles de procédure pénale spécifiquement adaptées, notamment en matière de perquisition, de saisie et de recueil des éléments de preuve ne permet pas de donner une réponse à la mesure de la spécificité et de la gravité de ces nouvelles formes d’infractions ».

L’on peut dire que la nouvelle loi est un pas important pour cet Etat qui admet l’efficacité de la lutte contre la cybercriminalité à travers une synergie d’actions entre les services compétents concernés et une coopération entre les Etats et les organisations internationales.

Aurore Bonny

(Source : CIO Mag, 26 juin 2019)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2406/2963 Régulation des télécoms
  • 199/2963 Télécentres/Cybercentres
  • 1960/2963 Economie numérique
  • 1158/2963 Politique nationale
  • 2963/2963 Fintech
  • 272/2963 Noms de domaine
  • 1019/2963 Produits et services
  • 837/2963 Faits divers/Contentieux
  • 403/2963 Nouveau site web
  • 2717/2963 Infrastructures
  • 1011/2963 TIC pour l’éducation
  • 138/2963 Recherche
  • 133/2963 Projet
  • 2092/2963 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1053/2963 Sonatel/Orange
  • 900/2963 Licences de télécommunications
  • 147/2963 Sudatel/Expresso
  • 523/2963 Régulation des médias
  • 705/2963 Applications
  • 551/2963 Mouvements sociaux
  • 904/2963 Données personnelles
  • 81/2963 Big Data/Données ouvertes
  • 322/2963 Mouvement consumériste
  • 192/2963 Médias
  • 347/2963 Appels internationaux entrants
  • 970/2963 Formation
  • 57/2963 Logiciel libre
  • 1232/2963 Politiques africaines
  • 531/2963 Fiscalité
  • 94/2963 Art et culture
  • 326/2963 Genre
  • 888/2963 Point de vue
  • 579/2963 Commerce électronique
  • 877/2963 Manifestation
  • 179/2963 Presse en ligne
  • 75/2963 Piratage
  • 114/2963 Téléservices
  • 504/2963 Biométrie/Identité numérique
  • 175/2963 Environnement/Santé
  • 207/2963 Législation/Réglementation
  • 184/2963 Gouvernance
  • 997/2963 Portrait/Entretien
  • 73/2963 Radio
  • 456/2963 TIC pour la santé
  • 142/2963 Propriété intellectuelle
  • 37/2963 Langues/Localisation
  • 575/2963 Médias/Réseaux sociaux
  • 1154/2963 Téléphonie
  • 103/2963 Désengagement de l’Etat
  • 594/2963 Internet
  • 70/2963 Collectivités locales
  • 271/2963 Dédouanement électronique
  • 609/2963 Usages et comportements
  • 577/2963 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 295/2963 Audiovisuel
  • 1824/2963 Transformation digitale
  • 204/2963 Affaire Global Voice
  • 94/2963 Géomatique/Géolocalisation
  • 184/2963 Service universel
  • 355/2963 Sentel/Tigo
  • 100/2963 Vie politique
  • 852/2963 Distinction/Nomination
  • 32/2963 Handicapés
  • 443/2963 Enseignement à distance
  • 512/2963 Contenus numériques
  • 320/2963 Gestion de l’ARTP
  • 102/2963 Radios communautaires
  • 952/2963 Qualité de service
  • 248/2963 Privatisation/Libéralisation
  • 76/2963 SMSI
  • 291/2963 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1591/2963 Innovation/Entreprenariat
  • 738/2963 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 29/2963 Internet des objets
  • 103/2963 Free Sénégal
  • 369/2963 Intelligence artificielle
  • 187/2963 Editorial
  • 19/2963 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous