OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2015 > Juin 2015 > La banque virtuelle, est-ce le futur de la banque ?

La banque virtuelle, est-ce le futur de la banque ?

samedi 6 juin 2015

Fintech

La banque, comme nous la connaissons, avec un siège, des murs, un coffre- fort et des employés à l’intérieur, ne va-t-elle pas appartenir au passé, dans un futur proche avec l’avènement des banques virtuelles ? Non ! D’après les principaux concernés même si beaucoup de services se dématérialisent.

L’évolution ! Comme beaucoup de chose dans ce monde, les banques sont confrontées à ce phénomène naturel. L’avènement du numérique a ainsi bouleversé de nombreux secteurs et la banque ne pouvait y échapper. Grâce à la technologie, la banque est devenue virtuelle. Maints besoins qui nécessitaient l’intervention d’un établissement financier, ont été chamboulés par le numérique jusqu’au point où la question de la pérennité de la banque physique s’est posée. Va-t-on vers la disparition des grandes bâtisses qui, jadis, étaient bunkerisées pour éviter de se faire attaquer par des braqueurs ? En France, comme dans la plupart des pays développés, la banque est de plus en plus virtuelle. Certaines ne sont présentes que sur le Web : Boursorama, par exemple.

Au Sénégal, on n’en est pas encore là. Mais, comme la majorité des produits, proposés par les banques locales, sont des répliques à quelques différences près de celles déjà existant en Occident, le processus est enclenché. Actuellement, seule une partie des services bancaires au Sénégal, est numérisée. Le e-banking est en marche mais, pas encore au top. Il présente, en gros, trois atouts : un gain en productivité lié à l’automatisation des procédures, à la saisie unique des informations en un seul point et un meilleur suivi des règlements des clients et fournisseurs. Ensuite, il y a la sécurisation des opérations. En supprimant la circulation de papiers et disquettes, la banque électronique annihile le risque de perte de données ainsi que le risque lié à la ressaisie des données de l’entreprise par la banque.

Grâce à des procédures électroniques hautement sécurisées de transmission et de signature des ordres, on minimise le risque de fraude. Mais, le principal gain du e-banking est d’ordre financier : les prestations bancaires coûtent beaucoup moins cher lorsqu’elles sont fournies sous forme dématérialisée. Pour l’instant au Sénégal, on prend le temps d’étudier le phénomène et d’y aller à son rythme. Ce qui est certains, selon les acteurs interrogés, c’est que la banque physique a de beaux jours devant elle.« La banque traditionnelle ne saurait disparaitre au profit de la banque virtuelle. Pour l’instant, il y a des services que les moyens de paiement électronique ne peuvent pas offrir. La dématérialisation des services bancaires demande un cadre réglementaire complet et des réseaux télécoms et électriques fortement évolués et fiables. Soit deux conditions, loin d’être réunies dans notre environnement », précise Ousmane Ndiaye de la BIS.

Beaucoup plus catégorique, Papa Mbassor Sarr (SGBS) affirme que ce n’est pas demain la veille que la banque virtuelle va déboulonner la banque physique : « dire que la banque virtuelle est l’avenir de la banque n’est que partiellement vrai. La banque reste un métier relationnel, un métier de services et de conseils financiers », recadre-t-il. Il précise néanmoins que les services dématérialisés ont un grand avenir dans le secteur bancaire.

De fait, les banques resteront toujours des argentiers en charge de transformer, à un moment ou à un autre, la monnaie électronique en monnaie fiduciaire. Aussi, ne faudrait-il pas craindre l’arrivée d’acteurs nouveaux issus du monde des télécoms. « Des partenariats multiples verront probablement le jour. Ce qui facilitera l’inclusion financière et l’accès des services bancaires au plus grand nombre. Cette perspective est une réelle opportunité de croissance économique et de satisfaction des besoins des populations », conclut M. Sarr.

Amayi Badji

(Sorce : Réussir Business, 6 juin 2015)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2472/2733 Régulation des télécoms
  • 230/2733 Télécentres/Cybercentres
  • 1904/2733 Economie numérique
  • 1033/2733 Politique nationale
  • 2733/2733 Fintech
  • 322/2733 Noms de domaine
  • 1039/2733 Produits et services
  • 921/2733 Faits divers/Contentieux
  • 466/2733 Nouveau site web
  • 2700/2733 Infrastructures
  • 1083/2733 TIC pour l’éducation
  • 128/2733 Recherche
  • 167/2733 Projet
  • 1796/2733 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1078/2733 Sonatel/Orange
  • 923/2733 Licences de télécommunications
  • 262/2733 Sudatel/Expresso
  • 572/2733 Régulation des médias
  • 751/2733 Applications
  • 634/2733 Mouvements sociaux
  • 935/2733 Données personnelles
  • 95/2733 Big Data/Données ouvertes
  • 368/2733 Mouvement consumériste
  • 246/2733 Médias
  • 410/2733 Appels internationaux entrants
  • 1000/2733 Formation
  • 79/2733 Logiciel libre
  • 1223/2733 Politiques africaines
  • 590/2733 Fiscalité
  • 120/2733 Art et culture
  • 363/2733 Genre
  • 879/2733 Point de vue
  • 606/2733 Commerce électronique
  • 1060/2733 Manifestation
  • 236/2733 Presse en ligne
  • 94/2733 Piratage
  • 141/2733 Téléservices
  • 582/2733 Biométrie/Identité numérique
  • 201/2733 Environnement/Santé
  • 227/2733 Législation/Réglementation
  • 222/2733 Gouvernance
  • 1038/2733 Portrait/Entretien
  • 109/2733 Radio
  • 442/2733 TIC pour la santé
  • 197/2733 Propriété intellectuelle
  • 51/2733 Langues/Localisation
  • 643/2733 Médias/Réseaux sociaux
  • 1176/2733 Téléphonie
  • 133/2733 Désengagement de l’Etat
  • 588/2733 Internet
  • 83/2733 Collectivités locales
  • 266/2733 Dédouanement électronique
  • 785/2733 Usages et comportements
  • 645/2733 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 352/2733 Audiovisuel
  • 1901/2733 Transformation digitale
  • 228/2733 Affaire Global Voice
  • 105/2733 Géomatique/Géolocalisation
  • 200/2733 Service universel
  • 417/2733 Sentel/Tigo
  • 135/2733 Vie politique
  • 900/2733 Distinction/Nomination
  • 39/2733 Handicapés
  • 434/2733 Enseignement à distance
  • 479/2733 Contenus numériques
  • 388/2733 Gestion de l’ARTP
  • 133/2733 Radios communautaires
  • 1062/2733 Qualité de service
  • 289/2733 Privatisation/Libéralisation
  • 107/2733 SMSI
  • 315/2733 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1590/2733 Innovation/Entreprenariat
  • 860/2733 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 40/2733 Internet des objets
  • 100/2733 Free Sénégal
  • 343/2733 Intelligence artificielle
  • 224/2733 Editorial
  • 11/2733 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous