Durant le premier semestre 2008, l’activité de la Sonatel a enregistré une croissance de 12,8% pour un périmètre de consolidation qui n’a guère subi de changements avec, d’une part, les entités Sonatel SA, Sonatel Mobiles, Sonatel Multimédias, Sonatel Business Solutions et Orange Bissau, filiales à 100% et, d’autre part, Orange Mali, filiale à 70%, et Orange Guinée, filiale à 90%.
La période a été marquée par des ajustements comptables essentiellement liés à la réduction des durées d’amortissement qui ont eu des impacts importants sur l’évolution du résultat d’exploitation et du résultat net. Par ailleurs, ce premier semestre coïncide avec le lancement de nouvelles activités en Guinée et en Guinée-Bissau qui n’ont pas encore atteint leur potentiel de contribution (3% du chiffre d’affaires pour l’instant) à la croissance des résultats du groupe. Le taux de change du franc guinéen, qui a perdu 10% de sa valeur durant le premier semestre, et la forte concurrence dans le segment du mobile ont compliqué la donne. D’autant qu’une cinquième licence a été attribuée dans ce pays à un nouvel opérateur qui a démarré ses activités courant mai 2008.
Le Sénégal reste toujours le noyau dur de la Sonatel avec une contribution de 70% au chiffre d’affaires consolidé. Le démarrage imminent d’un troisième opérateur est un nouveau paramètre qui vient s’ajouter à l’environnement concurrentiel de l’opérateur historique sénégalais. Il en est de même du lancement, au Mali, du processus de privatisation de l’opérateur historique.
Bonne maîtrise des charges
Au final, le groupe dégage un chiffre d’affaires consolidé de 259 milliards de francs CFA. Par activité, le mobile reste le principal moteur de croissances avec une contribution de 59% au résultat consolidé et une croissance de 22% par rapport au premier semestre 2007. A l’inverse, l’activité fixe a vu son chiffre d’affaires contributif baisser de 11% et les résultats de la publiphonie divisés par trois. Toutefois, la contribution de ce segment du fixe reste élevée, de l’ordre de 29%. A noter aussi parmi les nouveautés de ce semestre le frémissement de l’activité Internet, encore faible de par sa contribution (0,6% du chiffre d’affaires), mais qui enregistre une progression de 56%.
En définitive, le groupe dégage une rentabilité opérationnelle (marge Ebidtda) de plus de 50%, dénotant d’une bonne maîtrise des charges d’exploitation hors amortissements, ramenées de 52% à 48% en comparant les deux semestres. Le résultat d’exploitation, qui s’élève à 86 milliards de francs CFA, dégage une marge d’exploitation de 33,19%. Quoique confortable, ce ratio est en perte de 11 points, dont six imputés aux changements de méthodes de calcul des amortissements. Il s’agit précisément d’une réduction de la durée pratiquée sur certains équipements, introduite pour mieux refléter les réalités économiques, et qui a entrainé une hausse de 47% des dotations aux amortissements, soit un impact de 11,9 milliards de FCFA sur le résultat d’exploitation.
Lancement imminent de la 3G
Après l’objectif atteint de plus d’un million d’abonnés au premier semestre et le franchissement d’un parc de 6 millions d’abonnés, le cap est plus que jamais mis sur la confortation de la qualité du service et sur les offres innovantes. Pour le deuxième semestre, le groupe entend poursuivre son développement en introduisant des services de qualité comme la 3G, expérimentée avec succès durant le sommet de l’OCI à Dakar. Egalement inscrite dans l’agenda, la poursuite de la densification du réseau en Guinée et en Guinée-Bissau.
MBF
(Source : Les Afriques, 27 septembre 2008)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
17 227 783 abonnés Internet
Liaisons louées : 4 420
Taux de pénétration des services Internet : 97,12%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
297 046 abonnés
256 076 résidentiels (86,21%)
40 970 professionnels (13,79%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
20 854 830 abonnés
Taux de pénétration : 117,57%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000