C’est ce jeudi 10 Octobre 2013 que le Directeur général du groupe Sonatel va donner le top lancement de la 4G, la norme téléphonie de 4ème Génération qui multiplie les performances d’une communication radio-mobiles.
C’est la technologie la plus branchée du moment. Le réseau 4G est la 4e génération des standards pour la téléphonie mobile. Elle est le successeur de la 2G et de la 3G.
Elle permet le « très haut débit mobile », c’est-à-dire, pour les initiés, des transmissions de données à des débits théoriques supérieurs à 100 Mb/s, voire supérieurs à 1 Gb/s (débit minimum défini par l’UIT pour les spécifications IMT-Advanced (en)). Les débits sont en pratique de l’ordre de quelques dizaines de Mb/s selon le nombre d’utilisateurs.
Une des particularités de la 4G est d’avoir un « cœur de réseau » basé sur IP et de ne plus offrir de mode commuté (établissement d’un circuit pour transmettre un appel "voix"), ce qui signifie que les communications téléphoniques utiliseront la voix sur IP (en mode paquet).
Le must de la norme LTE-Advanced, aussi dénommée 4g, comparativement à la 3G, c’est un débit (montant et descendant) plus rapide ; une meilleure interactivité et une meilleure efficacité spectrale qui permet à l’opérateur de couvrir une plus grande densité de population en exploitant une bande de fréquence identique à la 3G ; une optimisation automatique du réseau qui permet aux équipements 4G de se configurer automatiquement pour améliorer la qualité de service offerte au particulier.
Aussi, l’arrivée de la 4G va-t-elle booster la connexion internet au Sénégal. Elle permettra de surfer avec une vitesse supérieure à celle de l’Adsl.
La 1ère génération des téléphones mobiles a débuté dans le début des années 80 en offrant un service médiocre de communication mobile, médiocre mais très couteux. La 1G avait beaucoup de défauts.
Dans les années 90, le GSM est apparu. Il s’agit de la norme 2G, s’appuyant sur les transmissions numériques permettant une sécurisation des données (avec cryptage). La norme est mondiale, elle autorise le roaming entre pays exploitant le réseau GSM. Le GSM permettait aussi l’émission de SMS (limités à 80 caractères).
La 3G a été impulsée par les exigences de l’IMT-2000 pour permettre des applications vidéos sur le mobile. Une application vidéo nécessite un débit de 384 kbps au minimum. Les applications visées étaient la possibilité de regarder youtubes, de la visiophonie, ...
Outre l’augmentation de débit, un point complexe à résoudre était de passer d’un service de téléphonie (à connexion circuit) vers un service DATA (connexion paquets). L’accès aux services de connexions à internet et surtout de messagerie s’est peu à peu installé dans les habitudes des utilisateurs.
Les terminaux se sont améliorés (Smartphone,..) permettant un usage plus confortable de la connexion haut débit.
Malick Ndaw
(Source : Sud Quotidien, 9 octobre 2013)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000