La Conférence régionale africaine de préparation du Sommet mondial sur la Société de l’information (SMSI) se déroulera du 2 au 4 février prochain à Accra (Ghana) autour du thème "Accès : La clé de l’Afrique pour une société de l’information inclusive".
Cette rencontre, selon un document de l’Union Internationale des Télécommunications reçu à l’APS, devrait permettre à l’Afrique "de pouvoir jeter les bases de sa participation effective à la phase de Tunis du SMSI dans le cadre d’un partenariat numérique stratégique placé sous le signe de l’interdépendance, propre à promouvoir la croissance économique et le développement de la société des hommes sur le continent".
La Conférence régionale débouchera sur une position commune et un plan d’action régional portant sur les principales questions liées à la vulgarisation des technologies de l’information et de la communication en Afrique avec le financement de la société de l’information et de la gouvernance de l’Internet.
Ces deux derniers points, rappelle-t-on, n’avaient pas trouvé de terrain de consensus lors de la première phase du SMSI, tenue à Genève (Suisse) en 2003. La deuxième phase du Sommet mondial se tiendra en novembre prochain à Tunis (Tunisie).
Plusieurs thèmes relatifs aux cyberstratégies nationales et régionales, la cyberlégislation et les droits de propriété intellectuelle, la surveillance de la société de l’information et la gouvernance locale, seront abordés au cours des travaux.
La Conférence devrait également traiter des différents choix possibles en matière de mécanismes de financement susceptibles de consolider la société de l’information en Afrique et de promouvoir les opérations multipartenaires dans l’édification d’une société de l’information inclusive.
Au cours du sommet de Genève, le président Wade avait lancé l’idée de la création d’un Fonds de solidarité numérique pour aider les pays du sud à combler le fossé numérique les séparant avec les pays riches. Déjà fonctionnel, ce Fonds, basé à Genève, enregistre la participation de plusieurs villes européennes comme Lyon, Genève, Turin ainsi que du Sénégal.
Même si le nombre de personnes possédant des comptes (des adresses) Internet en Afrique a augmenté de 20 % au cours des 18 derniers mois, selon un rapport de l’équipe chargée des technologies de l’information et de la communication aux Nations unies, l’Afrique affiche toujours un retard inquiétant avec seulement un Africain sur 250 connecté à Internet contre 1 sur 2 pour les Nord américains ou les Européens.
(Source : (APS->http://www.aps.sn/], 25 janvier 2006)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000