Les start-up technologique ont le vent en poupe, en témoigne le lancement de XL Africa. Un programme de la Banque mondiale qui vise à incuber une vingtaine de start-up subsahariennes. En plus du mentorat, les participants à ce programme pourront récolter des capitalisations estimées entre 250.000 et 1,5 millions de dollars.
Le Groupe Banque mondiale vient de dévoiler un nouveau programme d’accélération commerciale en faveur de TPE africaines axées sur le numérique. Baptisé XL Africa, cette initiative devrait durer 5 mois et incuber près de 20 start-up d’Afrique subsaharienne. Les entreprises choisies pour suivre ce programme auront droit à un mentorat de la part d’experts internationaux et locaux.
Capitalisation estimée jusqu’à 1,5 million de dollars
Cette initiative se veut comme un programme d’apprentissage sur mesure, pour donner une visibilité régionale aux start-ups participantes. XL Africa a également pour objectif de servir de relais entre ces entreprises et les investisseurs et partenaires potentiels. Cette filiale de la Banque mondiale ambitionne ainsi de permettre aux start-ups participantes de réunir des capitalisations entre 250.000 et 1,5 millions de dollars.
Pour la Banque mondiale, cette initiative devrait permettre aux services liés aux nouvelles technologies d’atteindre des sphères d’influence transfrontalières ou encore de se constituer en écosystèmes intégrés, ayant la capacité de répondre aux besoins des marchés régionaux. Le lancement de ce programme vient également suite à la hausse de 16,8% des financements récoltés par les start-up technologiques en 2015.
Le Cap comme camp de base
Les organisateurs du programme ont opté pour l’Afrique du Sud et plus précisément le Cap pour accueillir les séances de mentorat et les rencontres avec les partenaires potentiels. Les participants pourront également présenter leur business model en marge du salon Venture qui se tient au Cap, aux opérateurs et investisseurs régionaux qui s’y donnent rendez-vous.
XL Africa se revendique ainsi comme un moyen d’intégrer la vingtaine de start-up qu’elle encadre dans un « pipeline » d’entreprises prêtes à financer ou à apporter des opportunités d’investissement d’acteurs régionaux et internationaux. Le programme compte dans ce pipeline des groupes comme l’African Business Angel Network, AngelHub Ventures, Goodwell Investments, Knife Capital, Nest Africa, Singularity Investments, South African Business Angel Network (SABAN), TLcom Capital, Zephyr Acorn et 4Di Capital ou encore des multinationales comme Orange et Thomson Reuters.
(Source : La Tribune Afrique, 22 avril 2017)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000