OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2020 > Avril 2020 > La BEAC rejette une initiative du gouvernement camerounais sur (…)

La BEAC rejette une initiative du gouvernement camerounais sur l’interopérabilité des systèmes de paiement

dimanche 19 avril 2020

Fintech

La Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC) a rejetté en fin de semaine dernière, une demande d’autorisation du ministère camerounais des postes et des télécommunications, pour exploiter un système de règlement et de compensation dans le cadre des paiements effectués en monnaie électronique.

La raison officielle du rejet, selon la lettre du 15 avril 2019 du gouverneur Abbas Mahamat Tolli, tient au fait que le dossier du gouvernement camerounais a été rédigé en anglais, et non en français qui est la langue de travail au sein de l’institution d’émission monétaire. Mais des sources proches du dossier confirment que cette actualité marque le début d’un nouveau conflit ouvert entre le Cameroun et les instances sous régionales.

C’est ce même 15 avril 2020 que le gouverneur de la BEAC a lancé de manière officielle, le fonctionnement de l’interopérabilité dans les systèmes de paiement en zone CEMAC. Le mécanisme fonctionnait déjà chez certains opérateurs mais sous la forme de tests. Avant cela, le ministère camerounais des postes avait inauguré, le 31 mars 2020, son propre système d’interopérabilité.

« L’objectif principal de la mise en place de ce Switch national, qui sera géré par la Campost, est de favoriser à travers une passerelle unique, l’interopérabilité des différents services proposés par les opérateurs utilisant le réseau national de communication électronique. Ceci dans le but de placer l’opérateur public postal au cœur du développement de l’économie numérique », a expliqué en cette circonstance Minette Libom Likeng, la ministre camerounaise des postes.

Au cœur des enjeux, l’idée selon laquelle, l’entreprise postale à capitaux publics, la Campost, pourrait connaître une renaissance, grâce aux retombés des flux de transactions via le mobile et autre modes individuels de paiement électronique. Les plus récentes données officielles sur le mobile money en zone CEMAC datent de la période allant de janvier à septembre 2017. Il en ressort que sur le Cameroun uniquement, la valeur des paiements effectués via ce système était de 2224,7 milliards de FCFA. Les experts estiment qu’actuellement, ce volume a été multiplié par au moins 4. Or 30% à 40% des transactions se déroulent entre opérateurs, ce qui ouvrirait la voie à d’importantes retombés financières.

Dans sa démarche, le ministère camerounais des postes et télécommunications se défend techniquement de ce que ces systèmes de paiements utilisent la technologie des réseaux de télécommunication pour mener les opérations. A la BEAC on défend l’idée que c’est avant tout des services financiers et que la technologie n’est qu’un accessoire. C’est dans ce sens que la règlementation a évolué pour consacrer la création des entités spécialisées dans les paiements électroniques.

Un autre champ de discussion du Minpostel camerounais, est celui de la sécurité. La plateforme nationale permettrait de mener une meilleure veille sur les risques de financement de terrorisme et autre activité d’atteinte à la sûreté et la sécurité de l’Etat. Mais la BEAC a son propre système de compensation qui jusqu’ici a été efficace (Systac), et une institution de gestion de la monétique (GIMAC).

Les opérateurs restent assez discrets sur le sujet et se refusent à communiquer sur cette divergence de législation. Mais selon des personnes qui y travaillent et qui ont requis l’anonymat, une préférence effective est faite pour le système de la Banque centrale qui serait plus cohérent. La CEMAC semble de nouveau confrontée à une dualité sur des opportunités d’intégration sous régionale. De telles divergences avaient poussé à la création de deux bourses dans la sous-région, l’une à Douala, l’autre à Libreville. Au final les deux instances ont été unifiées.

Idriss Linge

(Source : Agence Ecofin, 19 avril 2020)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 6697/7695 Régulation des télécoms
  • 521/7695 Télécentres/Cybercentres
  • 5419/7695 Economie numérique
  • 2784/7695 Politique nationale
  • 7695/7695 Fintech
  • 772/7695 Noms de domaine
  • 2654/7695 Produits et services
  • 2164/7695 Faits divers/Contentieux
  • 1099/7695 Nouveau site web
  • 7135/7695 Infrastructures
  • 2594/7695 TIC pour l’éducation
  • 279/7695 Recherche
  • 363/7695 Projet
  • 4984/7695 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 2635/7695 Sonatel/Orange
  • 2525/7695 Licences de télécommunications
  • 410/7695 Sudatel/Expresso
  • 1701/7695 Régulation des médias
  • 2038/7695 Applications
  • 1769/7695 Mouvements sociaux
  • 2435/7695 Données personnelles
  • 191/7695 Big Data/Données ouvertes
  • 892/7695 Mouvement consumériste
  • 537/7695 Médias
  • 965/7695 Appels internationaux entrants
  • 2568/7695 Formation
  • 139/7695 Logiciel libre
  • 3055/7695 Politiques africaines
  • 1567/7695 Fiscalité
  • 251/7695 Art et culture
  • 868/7695 Genre
  • 2380/7695 Point de vue
  • 1485/7695 Commerce électronique
  • 2188/7695 Manifestation
  • 474/7695 Presse en ligne
  • 186/7695 Piratage
  • 306/7695 Téléservices
  • 1318/7695 Biométrie/Identité numérique
  • 453/7695 Environnement/Santé
  • 580/7695 Législation/Réglementation
  • 640/7695 Gouvernance
  • 2655/7695 Portrait/Entretien
  • 216/7695 Radio
  • 1107/7695 TIC pour la santé
  • 407/7695 Propriété intellectuelle
  • 87/7695 Langues/Localisation
  • 1611/7695 Médias/Réseaux sociaux
  • 2863/7695 Téléphonie
  • 287/7695 Désengagement de l’Etat
  • 1507/7695 Internet
  • 172/7695 Collectivités locales
  • 590/7695 Dédouanement électronique
  • 1615/7695 Usages et comportements
  • 1540/7695 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 827/7695 Audiovisuel
  • 5039/7695 Transformation digitale
  • 576/7695 Affaire Global Voice
  • 228/7695 Géomatique/Géolocalisation
  • 468/7695 Service universel
  • 993/7695 Sentel/Tigo
  • 263/7695 Vie politique
  • 2272/7695 Distinction/Nomination
  • 51/7695 Handicapés
  • 1032/7695 Enseignement à distance
  • 1078/7695 Contenus numériques
  • 880/7695 Gestion de l’ARTP
  • 267/7695 Radios communautaires
  • 2634/7695 Qualité de service
  • 639/7695 Privatisation/Libéralisation
  • 198/7695 SMSI
  • 689/7695 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 4189/7695 Innovation/Entreprenariat
  • 1981/7695 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 69/7695 Internet des objets
  • 256/7695 Free Sénégal
  • 752/7695 Intelligence artificielle
  • 295/7695 Editorial
  • 33/7695 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous