OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2020 > Mars 2020 > L’écosystème numérique salue l’exonération fiscale des startups

L’écosystème numérique salue l’exonération fiscale des startups

jeudi 5 mars 2020

Fiscalité

L’entrée en vigueur de l’exonération fiscale pour les Pme, en particulier les entreprises du secteur numérique, est bien accueillie par l’écosystème sénégalais des startups. Mais, le problème de leur accès aux financements reste entier.

Les modifications du Code général des Impôts apportées par la loi n° 2019-17 du 20 décembre 2019 portant loi des finances pour l’année 2020 ont apporté une bouffée d’oxygène aux entreprises du secteur numérique. Ces Pme bénéficient désormais de plusieurs baisses d’impôt : l’exonération de l’Impôt minimum forfaitaire (Imf) pendant trois ans ; l’exonération de la Contribution forfaitaire à la charge de l’employeur (Cfce) pendant trois ans ; la suppression du minimum de perception de 500 000 FCfa en matière d’Imf ; la réduction de 25 000 FCfa à 10 000 FCfa des droits d’enregistrement pour la création de sociétés ou de Gie lorsque le capital est égal à un maximum de 100 millions de FCfa.

Dans une note du Ministère des Finances et du Budget, il est écrit que l’objectif général de ces modifications est la « mise en place d’une fiscalité plus adaptée qui allie simplicité et efficacité en vue de favoriser le développement harmonieux des Pme -qui constituent un important levier pour la croissance économique – tant en termes de création d’emplois que de diversification de la production nationale ».

La nouvelle est bien appréciée par l’écosystème numérique sénégalais. « Cette mesure est un jalon dans le processus de formalisation de notre économie. Mais, il faut un accompagnement progressif pour la croissance des entreprises innovantes. Il y a encore beaucoup d’autres taxes que nous payons comme la Contribution économique locale (Cel) qui a remplacé, en partie, la patente et aussi la Tva qui est encore un gros problème pour beaucoup de startups. Cependant, cela reste une excellente nouvelle pour l’entrepreneuriat en général. À charge maintenant aux entrepreneurs d’honorer leurs parts du contrat en allant s’enregistrer et faire leurs déclarations aux services des Impôts », soutient Oumar Yam, membre de Sen Startup, l’association qui réunit les startups sénégalaises. Toutefois, le jeune entrepreneur pense que les startups auraient pu davantage tirer profit de cette mesure si elles étaient labélisées. Le collège qui a été mis en place pour plancher sur la question ne s’est toujours pas réuni. Dès lors, il invite les parties prenantes, mais surtout le Ministère de l’Économie numérique, à accélérer le processus. Pour son entreprise, « Oui Carry » (spécialisée dans le E-commerce et l’E-logistique), dont il est le co-fondateur, Oumar Yam indique que la nouvelle mesure n’aura pas immédiatement un impact, car n’étant pas rétroactive.

La mesure d’exonération est venue s’ajouter à la décision du Gouvernement de tripler le fonds dédié aux startups, lequel est passé de 1 à 3 milliards FCfa en janvier 2019, et à l’adoption de la loi sur les startups en décembre dernier. Là aussi, l’entrepreneur Yam ne cache pas sa satisfaction. « Effectivement, on peut dire que c’est un très bon début et que le Gouvernement a su, sur une question cruciale, être réactif et faire en sorte que le Sénégal puisse être vu comme une référence en Afrique quant à la création d’un cadre légal pour les entreprises innovantes. Mais, je pense que l’écosystème va se construire brique par brique. Une partie de la loi devra être valorisée pour inciter les investisseurs (individuels comme professionnels) à s’intéresser aux startups. Aussi, les incitations fiscales limitées dans le temps en faveur des entreprises innovantes doivent encore continuer parce qu’une startup est différente d’une Pme », dit-il.

Même si la Der et des initiatives comme Teranga Capital ou le Dakar network Angels constituent une bouffée d’oxygène pour l’écosystème des startups sénégalaises, il n’en demeure pas moins que l’investissement constitue encore le maillon faible du secteur. D’où le souhait du co-fondateur de « Oui Carry » de voir plus d’investissements privés inonder l’écosystème.

Elhadji Ibrahima Thiam

(Source : Le Soleil, 5 mars 2020)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2111/2292 Régulation des télécoms
  • 175/2292 Télécentres/Cybercentres
  • 1591/2292 Economie numérique
  • 821/2292 Politique nationale
  • 2292/2292 Fintech
  • 253/2292 Noms de domaine
  • 825/2292 Produits et services
  • 694/2292 Faits divers/Contentieux
  • 366/2292 Nouveau site web
  • 2228/2292 Infrastructures
  • 848/2292 TIC pour l’éducation
  • 91/2292 Recherche
  • 121/2292 Projet
  • 1419/2292 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 877/2292 Sonatel/Orange
  • 783/2292 Licences de télécommunications
  • 132/2292 Sudatel/Expresso
  • 468/2292 Régulation des médias
  • 613/2292 Applications
  • 495/2292 Mouvements sociaux
  • 774/2292 Données personnelles
  • 63/2292 Big Data/Données ouvertes
  • 296/2292 Mouvement consumériste
  • 179/2292 Médias
  • 322/2292 Appels internationaux entrants
  • 696/2292 Formation
  • 48/2292 Logiciel libre
  • 886/2292 Politiques africaines
  • 411/2292 Fiscalité
  • 83/2292 Art et culture
  • 284/2292 Genre
  • 763/2292 Point de vue
  • 487/2292 Commerce électronique
  • 702/2292 Manifestation
  • 156/2292 Presse en ligne
  • 62/2292 Piratage
  • 102/2292 Téléservices
  • 442/2292 Biométrie/Identité numérique
  • 150/2292 Environnement/Santé
  • 214/2292 Législation/Réglementation
  • 167/2292 Gouvernance
  • 856/2292 Portrait/Entretien
  • 72/2292 Radio
  • 357/2292 TIC pour la santé
  • 133/2292 Propriété intellectuelle
  • 30/2292 Langues/Localisation
  • 502/2292 Médias/Réseaux sociaux
  • 923/2292 Téléphonie
  • 96/2292 Désengagement de l’Etat
  • 489/2292 Internet
  • 57/2292 Collectivités locales
  • 189/2292 Dédouanement électronique
  • 501/2292 Usages et comportements
  • 512/2292 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 276/2292 Audiovisuel
  • 1412/2292 Transformation digitale
  • 191/2292 Affaire Global Voice
  • 75/2292 Géomatique/Géolocalisation
  • 147/2292 Service universel
  • 331/2292 Sentel/Tigo
  • 87/2292 Vie politique
  • 729/2292 Distinction/Nomination
  • 17/2292 Handicapés
  • 388/2292 Enseignement à distance
  • 320/2292 Contenus numériques
  • 294/2292 Gestion de l’ARTP
  • 90/2292 Radios communautaires
  • 812/2292 Qualité de service
  • 213/2292 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2292 SMSI
  • 225/2292 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1302/2292 Innovation/Entreprenariat
  • 673/2292 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2292 Internet des objets
  • 86/2292 Free Sénégal
  • 227/2292 Intelligence artificielle
  • 99/2292 Editorial
  • 9/2292 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous