OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2019 > Avril 2019 > L’e-commerce peut créer 3 millions d’emplois en Afrique d’ici 2025 (BCG)

L’e-commerce peut créer 3 millions d’emplois en Afrique d’ici 2025 (BCG)

jeudi 18 avril 2019

Commerce électronique

Selon une nouvelle étude du Boston Consulting Group, la collaboration entre les secteurs public et privé en Afrique peut libérer le potentiel du e-commerce afin de stimuler la croissance économique du continent africain et créer jusqu’à 3 millions d’emplois d’ici 2025.

Les Marketplaces digitales comme Jumia, Souq, Thundafund et Travelstart pourraient créer environ 3 millions de nouveaux emplois d’ici 2025 à travers toute l’Afrique. Ces sites « e-commerce », qui mettent en relation acheteurs et fournisseurs de produits et de services, pourraient également accroître les revenus et favoriser la croissance économique internationale sans pour autant perturber l’activité des entreprises existantes.

Ce sont là les conclusions d’un nouveau rapport, intitulé « Comment les Marketplaces digitales peuvent propulser l’emploi en Afrique », publié par le Boston Consulting Group (BCG).

Un tiers des 15-35 ans sont sans emplois

Générer de l’emploi est une priorité pressante à travers le continent. La Banque Africaine de Développement estime qu’un tiers des 420 millions d’africains, dont l’âge varie entre 15 et 35 ans sont sans emploi depuis 2015.

Selon le rapport, environ 58% des nouveaux emplois concerneront le secteur des biens de consommation, 18% les services à la mobilité et 9% le secteur des voyages et de l’hôtellerie.

Cependant, pour que les Marketplaces digitales atteignent leur plein potentiel, les secteurs public et privé doivent travailler de concert pour créer l’environnement numérique approprié dès le départ, note le rapport.

Parmi les obstacles qui peuvent entraver l’expansion de ces Marketplaces figurent le déficit d’infrastructures, le manque de clarté réglementaire et l’accès restreint à certains marchés.

Pour leur part, les décideurs politiques africains sont préoccupés par des problématiques liées à la sécurité des données personnelles des citoyens et les risques de perturbation possibles dans les secteurs d’activités réglementés.

Imaginer la distribution autrement

« Les Marketplaces digitales illustrent parfaitement comment la révolution digitale peut créer des opportunités économiques et améliorer le bien-être social en Afrique », dit Patrick Dupoux, Senior Partner au sein de BCG, qui dirige l’activité Africaine du groupe. « Parce que l’Afrique manque actuellement d’une infrastructure efficiente, les Marketplaces digitales pourraient être le moyen d’imaginer la distribution autrement. »

Selon ce rapport, les inquiétudes selon lesquelles cette croissance des sites « e-commerce », anéantira simplement les ventes des magasins physiques sont souvent exagérées dans le cas de l’Afrique étant donné le point de départ de l’offre. En effet, Il y avait seulement 15 magasins pour un million d’habitants en Afrique en 2018, alors qu’en Europe et aux USA, il y en avait respectivement 568 et 930. Cette très faible pénétration du marché indique qu’une grande partie de la population est mal desservie et que le risque de substitution est faible.

Les Marketplaces digitales ne sont pas non plus susceptibles de dégrader les conditions d’emploi, au contraire, elles sont une façon d’intégrer les activités productives dans le secteur formel. A la différence des économies des pays développés, la grande majorité des travailleurs africains sont dans le secteur informel qui reste en grande partie non documenté et très peu protégé. Au Nigéria, par exemple, 71% des employés sont des travailleurs indépendants et 9% contribuent en tant qu’employés dans les structures familiales.

Des emplois nouveaux et des produits accessibles

Le rapport détaille aussi comment l’activité économique générée par les Marketplaces digitales stimule l’emploi et les revenus. Ces entreprises créent de la demande pour des domaines nouveaux, comme les développeurs ou les marqueteurs digitaux, en plus des débouchés pour les métiers traditionnels d’artisans, commerçant, conducteurs, ou agents de logistique.

Ces sites « e-commerce » offrent souvent des programmes de développement de compétences et aident les petites entreprises à mobiliser les capitaux pour étendre leurs activités. Les Marketplaces digitales stimulent aussi la demande pour les produits et services située actuellement dans des endroits hors de la portée des réseaux du commerce conventionnels, et intègrent davantage de nouvelles catégories de personnes dans la population active comme les femmes et les jeunes qui peuvent être à l’heure actuelle exclus des marchés du travail.

Cultiver la confiance entre les parties prenantes

« Tandis que les Marketplaces digitales sont souvent considérées comme des éléments perturbateurs dans les économies avancées, dans les économies naissantes des pays africains, ils peuvent être d’énormes catalyseurs du développement économique », dit Lisa Ivers, Partner au sein de BCG et co-auteur du rapport.

Le rapport recommande que la communauté des sites « e-commerce » et les gouvernements africains collaborent étroitement pour faire face aux défis qui entravent la capacité des celles-ci à croître. Il est de la responsabilité du gouvernement d’entreprendre des actions favorisant la compréhension mutuelle des opportunités et des défis, de renforcer la confiance par la mise en commun des ressources et d’édifier des systèmes d’infrastructures technologiques et de gouvernance appropriés pour limiter les risques tout en profitant des facteurs accélérateurs de développement.

« Pour que les Marketplaces digitales tiennent leur promesse de création de valeur, les efforts des secteurs public et privé doivent converger pour créer l’environnement digital approprié, conçu dès le départ pour cultiver la confiance entre les parties prenantes » déclare Amane Dannouni, Principal au BCG et co-auteur du rapport.

(Source : Médias24, 18 avril 2019)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2139/2266 Régulation des télécoms
  • 173/2266 Télécentres/Cybercentres
  • 1589/2266 Economie numérique
  • 833/2266 Politique nationale
  • 2266/2266 Fintech
  • 254/2266 Noms de domaine
  • 820/2266 Produits et services
  • 692/2266 Faits divers/Contentieux
  • 366/2266 Nouveau site web
  • 2223/2266 Infrastructures
  • 859/2266 TIC pour l’éducation
  • 92/2266 Recherche
  • 121/2266 Projet
  • 1437/2266 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 883/2266 Sonatel/Orange
  • 783/2266 Licences de télécommunications
  • 132/2266 Sudatel/Expresso
  • 469/2266 Régulation des médias
  • 619/2266 Applications
  • 497/2266 Mouvements sociaux
  • 761/2266 Données personnelles
  • 60/2266 Big Data/Données ouvertes
  • 295/2266 Mouvement consumériste
  • 179/2266 Médias
  • 322/2266 Appels internationaux entrants
  • 698/2266 Formation
  • 51/2266 Logiciel libre
  • 856/2266 Politiques africaines
  • 408/2266 Fiscalité
  • 84/2266 Art et culture
  • 284/2266 Genre
  • 703/2266 Point de vue
  • 486/2266 Commerce électronique
  • 702/2266 Manifestation
  • 156/2266 Presse en ligne
  • 64/2266 Piratage
  • 102/2266 Téléservices
  • 445/2266 Biométrie/Identité numérique
  • 150/2266 Environnement/Santé
  • 156/2266 Législation/Réglementation
  • 167/2266 Gouvernance
  • 857/2266 Portrait/Entretien
  • 72/2266 Radio
  • 352/2266 TIC pour la santé
  • 133/2266 Propriété intellectuelle
  • 29/2266 Langues/Localisation
  • 502/2266 Médias/Réseaux sociaux
  • 920/2266 Téléphonie
  • 97/2266 Désengagement de l’Etat
  • 492/2266 Internet
  • 57/2266 Collectivités locales
  • 190/2266 Dédouanement électronique
  • 504/2266 Usages et comportements
  • 514/2266 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 277/2266 Audiovisuel
  • 1377/2266 Transformation digitale
  • 191/2266 Affaire Global Voice
  • 76/2266 Géomatique/Géolocalisation
  • 146/2266 Service universel
  • 332/2266 Sentel/Tigo
  • 87/2266 Vie politique
  • 730/2266 Distinction/Nomination
  • 17/2266 Handicapés
  • 418/2266 Enseignement à distance
  • 321/2266 Contenus numériques
  • 294/2266 Gestion de l’ARTP
  • 91/2266 Radios communautaires
  • 812/2266 Qualité de service
  • 214/2266 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2266 SMSI
  • 227/2266 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1310/2266 Innovation/Entreprenariat
  • 680/2266 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2266 Internet des objets
  • 85/2266 Free Sénégal
  • 212/2266 Intelligence artificielle
  • 99/2266 Editorial
  • 9/2266 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous