OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2004 > Octobre > L’art africain sur Internet : galerie virtuelle (« musée du futur ») et (…)

L’art africain sur Internet : galerie virtuelle (« musée du futur ») et press-book électronique

lundi 18 octobre 2004

Art et culture

(…) Si l’on examine attentivement le système culturel sénégalais et africain de manière générale, on constate une difficulté majeure : la gestion de la circulation et de la diffusion des œuvres de l’esprit. Créer est une chose ; savoir valoriser ce qu’on a créé en est une autre qui pose problème en Afrique.

En effet, les créateurs africains rencontrent d’énormes difficultés pour accéder aux infrastructures de diffusion. Le cas surréaliste du Sénégal, ce que nous nous permettons même d’appeler « le paradoxe infrastructurel sénégalais », l’illustre. Au pays de Léopold Sédar Senghor, il existe suffisamment d’infrastructures culturelles aptes à garantir cette circulation et cette diffusion (déplorées plus haut), pourtant une grande majorité de créateurs, désemparés, exposent leurs œuvres dans des espaces inadaptés (...). Une véritable anarchie !

En Afrique, la désolation économique est un facteur très handicapant dans le domaine de la création artistique où il agit comme un éteignoir sur l’imagination et la capacité d’innovation de nos créateurs. Résultat, la qualité du patrimoine artistique contemporain en est affectée. Une réforme de la gestion du secteur culturel consisterait à faire des créateurs de biens esthétiques de véritables acteurs du développement. Et cela passe inévitablement, du moins dans un premier temps, par une évaluation exhaustive de leur apport économique réel et potentiel. Si l’on se penche mieux sur le secteur de l’artisanat d’art, on constate que les copies des œuvres du patrimoine statuaire traditionnel, dépouillées de leur âme, se vendent mieux que les chefs-d’œuvre des artistes contemporains ! A noter toutefois en passant un atout de taille du secteur artisanal (en dépit des difficultés existantes) : il est assez bien structuré et dispose de moyens organisationnels très efficaces (Villages artisanaux, Chambre des métiers ...) et de sources financières fonctionnelles. Cela n’empêche que les friands acquéreurs en provenance des pays du Nord déterminent le marché et se procurent, le plus souvent à bon marché, des œuvres de qualité. Un enrichissement (sauvage !) considérable se fait ainsi sur le dos des artistes et des artisans d’art.

La production artistique contemporaine africaine est aussi souvent étouffée par le manque de moyens adéquats pouvant permettre d’asseoir une bonne politique de communication et d’écoulement des produits culturels. Ceci pourrait expliquer sans pour autant justifier le fait que, tout naturellement, la plupart du temps, les artistes et les artisans d’art soient souvent tentés par l’exil vers les pays occidentaux (zones de provenance des touristes, leur clientèle principale) où le travail artistique semble mieux valorisé. C’est en ce sens que le combat de l’information et de la diffusion du patrimoine culturel (matériel et immatériel) est un ultime passage nécessaire dans le processus de formalisation du secteur culturel. Cela nécessitera certes, un effort colossal et soutenu de valorisation, de marketing et de promotion au quotidien des productions et des expressions artistiques et culturelles africaines. Une modernisation des supports et des moyens de diffusion culturels serait un appoint important pour la création africaine. La confection d’une base de données numériques, entre autres, participerait à accroître les opportunités de valorisation, de présentation, de vente de la production des créateurs africains. La galerie virtuelle et les press-book électroniques, tout en permettant de susciter un intérêt nouveau pour l’art africain, assurent un marketing permanent et une promotion de proximité à nos créateurs.

La politique globale de re-valorisation du patrimoine culturel contemporain sera, par conséquent, orientée vers un objectif fondamental : mieux faire connaître les produits artistiques locaux en permettant aux créateurs de mieux exposer leurs démarches esthétiques afin de trouver des débouchés viables. La création de galerie virtuelle en Afrique, espace d’expression et de médiation entre les différents acteurs culturels, va re-vitaliser (et à moindre coût !) le système culturel du continent. Les artistes et acteurs culturels de l’Afrique ne seront plus contraints de s’exiler vers le monde occidental. La création de support multimédia renforce la visibilité et facilite l’émergence des talents africains sur le plan local et international.

Papa Oumar FALL _ Administrateur du Site web culturel Styloculture
BP 7616 Dakar-Médina
papaoumarfall@yahoo.fr

(Source : Le Quotidien, 18 octobre 2004)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2514/2779 Régulation des télécoms
  • 240/2779 Télécentres/Cybercentres
  • 1913/2779 Economie numérique
  • 1048/2779 Politique nationale
  • 2779/2779 Fintech
  • 327/2779 Noms de domaine
  • 1031/2779 Produits et services
  • 911/2779 Faits divers/Contentieux
  • 474/2779 Nouveau site web
  • 2707/2779 Infrastructures
  • 1084/2779 TIC pour l’éducation
  • 136/2779 Recherche
  • 161/2779 Projet
  • 1830/2779 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1097/2779 Sonatel/Orange
  • 945/2779 Licences de télécommunications
  • 241/2779 Sudatel/Expresso
  • 601/2779 Régulation des médias
  • 763/2779 Applications
  • 645/2779 Mouvements sociaux
  • 948/2779 Données personnelles
  • 100/2779 Big Data/Données ouvertes
  • 368/2779 Mouvement consumériste
  • 252/2779 Médias
  • 415/2779 Appels internationaux entrants
  • 1025/2779 Formation
  • 74/2779 Logiciel libre
  • 1213/2779 Politiques africaines
  • 581/2779 Fiscalité
  • 125/2779 Art et culture
  • 376/2779 Genre
  • 854/2779 Point de vue
  • 635/2779 Commerce électronique
  • 1088/2779 Manifestation
  • 228/2779 Presse en ligne
  • 99/2779 Piratage
  • 135/2779 Téléservices
  • 609/2779 Biométrie/Identité numérique
  • 200/2779 Environnement/Santé
  • 239/2779 Législation/Réglementation
  • 226/2779 Gouvernance
  • 1040/2779 Portrait/Entretien
  • 97/2779 Radio
  • 449/2779 TIC pour la santé
  • 188/2779 Propriété intellectuelle
  • 57/2779 Langues/Localisation
  • 642/2779 Médias/Réseaux sociaux
  • 1206/2779 Téléphonie
  • 128/2779 Désengagement de l’Etat
  • 593/2779 Internet
  • 86/2779 Collectivités locales
  • 267/2779 Dédouanement électronique
  • 802/2779 Usages et comportements
  • 649/2779 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 361/2779 Audiovisuel
  • 1920/2779 Transformation digitale
  • 236/2779 Affaire Global Voice
  • 107/2779 Géomatique/Géolocalisation
  • 198/2779 Service universel
  • 428/2779 Sentel/Tigo
  • 133/2779 Vie politique
  • 924/2779 Distinction/Nomination
  • 35/2779 Handicapés
  • 448/2779 Enseignement à distance
  • 484/2779 Contenus numériques
  • 374/2779 Gestion de l’ARTP
  • 125/2779 Radios communautaires
  • 1082/2779 Qualité de service
  • 278/2779 Privatisation/Libéralisation
  • 99/2779 SMSI
  • 317/2779 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1624/2779 Innovation/Entreprenariat
  • 878/2779 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 39/2779 Internet des objets
  • 102/2779 Free Sénégal
  • 364/2779 Intelligence artificielle
  • 229/2779 Editorial
  • 12/2779 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous