OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2006 > Février > L’Union nationale des exploitants de télé-centres et de télé-services sur la (…)

L’Union nationale des exploitants de télé-centres et de télé-services sur la libéralisation : « Que l’Etat se désengage du capital de la Sonatel »

vendredi 17 février 2006

Privatisation/Libéralisation

« Que l’Etat se désengage du capital de la Sonatel, car on ne peut pas être juge et partie et, prétendre pouvoir assurer une régulation correcte du secteur des télécommunications. » Telle est la proposition exprimée, hier, par Bassirou Cissé, le président de l’Union nationale des exploitants de télé-centres et télé-services du Sénégal (Unetts). A en croire M. Cissé, un tel désengagement permettra de « considérer la Sonatel au même pied que les autres opérateurs ». Mieux, dit-il, les exploitants de télé-centres et de télé-services n’auront plus à accepter le « diktat » de la Sonatel. Cette dernière imposerait, selon lui, ses prix, ses conditions, sans aucune possibilité de contestation. Allant plus loin, dans son argumentaire, Bassirou Cissé dit qu’il est difficile à comprendre qu’un important secteur comme les télécommunications, qui génèrent un montant annuel de 50 milliards de francs Cfa, ne soit pas régulé. Il n’existe aucun cahier de charges pour réguler le secteur des télécommunications. Alors qu’un tel cahier permettrait, selon les dirigeants de l’Unetts, de signifier aux opérateurs leurs droits et leurs devoirs. Or, on ne saurait espérer une libéralisation correcte des télécommunications, selon le président de l’Unetts, tant qu’on n’aura pas procédé à l’élaboration de ce cahier. Aussi note-t-il, de sérieuses menaces qui pèsent sur les télé-centres dont trois cents sont déjà fermés. Les causes de telles fermetures, dit-il, sont à trouver dans les tarifs fixés par la Sonatel. Cette dernière fixe le même prix, 60 francs Cfa, l’unité à tous les usagers que ce soit l’Etat, les entreprises et autres. Or, selon lui, les gérants de télé-centres et de télé-services, se trouvent défavorisés, du fait de leur charge fixe excessive. Résultats des comptes, des télé-centres mettent la clé sous le paillasson, de plus en plus, au Sénégal. Pourtant, l’accès universel à ces services, voudrait que chaque citoyen, où qu’il soit, ait accès à ces services des télécommunications. De même, les dirigeants de l’Unetts qui disent avoir payé plus de « 7 milliards de Tva à l’Etat, chaque année », entendent amener l’Etat « à renforcer le pouvoir de l’Agence pour la régulation des télécommunications et des postes (Artp) pour mieux réguler ce secteur ». Mais aussi de créer une « symbiose entre l’Agence de l’Informatique de l’Etat (Adie) et le secteur privé dans le but de mieux faciliter l’exploitation des données informatisées, pour un Sénégal émergent, qui est justement coordonnateur de la commission Tic du Nepad ».

Pourtant, selon Bassirou Cissé, l’Unetts détiendrait la clé des solutions visant à réguler cet important secteur des télécommunications. Ces solutions passeraient par « l’attribution immédiate de la troisième licence sur l’exploitation des services de télécommunications au Sénégal ». En effet, pour les dirigeants de l’Unetts, depuis qu’on parle du troisième opérateur, aucune avancée du dossier n’est notée. Bien au contraire, c’est « l’incertitude totale ». Aussi, pour M. Cissé, il faut même relativiser le « terme opérateur ». Car, selon lui, un opérateur doit être « global », c’est-à-dire, exploiter à la fois, le fixe et le mobile. Or, l’opérateur Tigo n’est présent que sur le mobile, ce qui équivaudrait à l’exploitation d’une seule licence. Autre proposition faite à l’Etat, c’est la « création urgente d’un comité de suivi de la libéralisation du secteur des télécommunications au Sénégal ». Un tel comité permettrait, selon le président de l’Unetts, de pouvoir éviter les impairs et d’avoir une bonne libéralisation.

Yathé Nara Ndoye

(Source : Le Quotidien, 17 février 2006)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4357/5198 Régulation des télécoms
  • 346/5198 Télécentres/Cybercentres
  • 3460/5198 Economie numérique
  • 1903/5198 Politique nationale
  • 5198/5198 Fintech
  • 513/5198 Noms de domaine
  • 1889/5198 Produits et services
  • 1441/5198 Faits divers/Contentieux
  • 731/5198 Nouveau site web
  • 4810/5198 Infrastructures
  • 1691/5198 TIC pour l’éducation
  • 186/5198 Recherche
  • 242/5198 Projet
  • 3247/5198 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1750/5198 Sonatel/Orange
  • 1644/5198 Licences de télécommunications
  • 272/5198 Sudatel/Expresso
  • 1093/5198 Régulation des médias
  • 1371/5198 Applications
  • 1141/5198 Mouvements sociaux
  • 1555/5198 Données personnelles
  • 126/5198 Big Data/Données ouvertes
  • 593/5198 Mouvement consumériste
  • 358/5198 Médias
  • 642/5198 Appels internationaux entrants
  • 1787/5198 Formation
  • 92/5198 Logiciel libre
  • 2012/5198 Politiques africaines
  • 1083/5198 Fiscalité
  • 171/5198 Art et culture
  • 574/5198 Genre
  • 1628/5198 Point de vue
  • 988/5198 Commerce électronique
  • 1454/5198 Manifestation
  • 315/5198 Presse en ligne
  • 124/5198 Piratage
  • 206/5198 Téléservices
  • 878/5198 Biométrie/Identité numérique
  • 302/5198 Environnement/Santé
  • 374/5198 Législation/Réglementation
  • 338/5198 Gouvernance
  • 1801/5198 Portrait/Entretien
  • 144/5198 Radio
  • 794/5198 TIC pour la santé
  • 313/5198 Propriété intellectuelle
  • 58/5198 Langues/Localisation
  • 1078/5198 Médias/Réseaux sociaux
  • 1936/5198 Téléphonie
  • 190/5198 Désengagement de l’Etat
  • 999/5198 Internet
  • 114/5198 Collectivités locales
  • 393/5198 Dédouanement électronique
  • 1143/5198 Usages et comportements
  • 1024/5198 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 550/5198 Audiovisuel
  • 3409/5198 Transformation digitale
  • 384/5198 Affaire Global Voice
  • 152/5198 Géomatique/Géolocalisation
  • 311/5198 Service universel
  • 660/5198 Sentel/Tigo
  • 174/5198 Vie politique
  • 1507/5198 Distinction/Nomination
  • 34/5198 Handicapés
  • 687/5198 Enseignement à distance
  • 713/5198 Contenus numériques
  • 584/5198 Gestion de l’ARTP
  • 178/5198 Radios communautaires
  • 1717/5198 Qualité de service
  • 424/5198 Privatisation/Libéralisation
  • 132/5198 SMSI
  • 458/5198 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2770/5198 Innovation/Entreprenariat
  • 1316/5198 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/5198 Internet des objets
  • 170/5198 Free Sénégal
  • 562/5198 Intelligence artificielle
  • 194/5198 Editorial
  • 22/5198 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous