Le conseil d’administration de l’Union africaine des télécommunications (UAT) a décidé de ramener son siège à Kinshasa. Cela après son transfert provisoire à Nairobi au Kenya, et celui du personnel technique. La décision émanait de la Conférence des plénipotentiaires en 1997, à la suite de la guerre menée par l’Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo (AFDL) contre le régime Mobutu qui finira par tomber.
C’est ce processus du retour du siège qui justifie la présence à Kinshasa du secrétaire général de l’UAT, Jacques Akossi Akossi, en visite de travail depuis mercredi 10 septembre 2008. Séjour qui prend fin ce samedi 13 septembre.
Pour la ministre congolaise des PTT, Louise Munga, ce retour « contribuera à faire de Kinshasa la capitale de l’univers des télécommunications de l’Afrique, avec tous les effets induits ». Elle a fait remarquer que la République démocratique du Congo (RDC) est appelée « à jouer le rôle de HUB naturel des voies de communication et, par conséquent, de centre de transit des liaisons interafricaines ». C’était mercredi dernier lors de la réception du secrétaire général de l’UAT au restaurant Zamani dans la commune de la Gombe.
A en croire le ministre, la décision du conseil d’administration de l’UAT ne peut s’expliquer non seulement par le retour de la paix et la mise en place de nouvelles institutions légitimement élues, mais également par de nombreux contacts que son ministère a renoués avec l’Union panafricaine des postes, l’Union internationale des télécommunications, l’Union postale universelle et l’UAT dont les Technologies de l’information (TIC) et de la communication constituent le cheval de bataille. La ministre des PTT a annoncé à son hôte que la RDC « s’attelle présentement à l’implémentation des infrastructures des télécommunications à haut débit, condition sine qua non pour le développement des TIC ». Elle sollicite, pour cela, l’appui de l’Union africaine des télécommunications pour concrétiser tous les projets conçus par la RD Congo. Sans oublier de souligner le fait que ce retour du siège de l’UAT à Kinshasa impose au gouvernement congolais « le devoir d’honorer certaines obligations fondamentales contenues dans l’accord de siège ».
A noter que l’UAT compte quarante-six Etats membres et dix-sept entreprises de télécommunications de certains Etats membres. Créée à Addis-Abeba en Ethiopie le 7 décembre 1977 sous la dénomination d’Union panafricaine des télécommunications (UPAT), elle a pour missions et objectifs notamment d’« engager l’Afrique à promouvoir le développement des technologies de l’information et de la communication dans le continent.
A ce titre, peut-on lire dans le dossier de presse, l’UAT « s’applique à fournir un environnement propice à la mise en réseau des entreprises avec les autorités gouvernementales ; à susciter une prise de conscience de questions de développement de Nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) et déterminer les mesures à prendre ; à développer les partenariats et les synergies favorables à l’exploitation des marchés régionaux intégrés ; et à promouvoir la visibilité des acteurs des TIC en Afrique ».
Olivier Dioso
Source : Médiacongo, 13 septembre 2008)
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