L’Union africaine des télécommunications (UAT) veut inciter les Etats africains à mettre l’accent sur l’innovation technologique et le développent des applications qui faciliteront la vie des populations, pour les quatre années à venir.
Elle a présenté son plan stratégique 2014-2018 à ses membres réunis à Yaoundé à la faveur de la 15ème session ordinaire de son conseil d’administration.
Selon les explications d’Adoulkarim Soumaïla, le SG de l’UAT, à l’agence Ecofin, « ce plan stratégique vise plusieurs axes : le renforcement des capacités et le développement des infrastructures. Et aussi, ce plan comporte un axe sur les innovations et les applications, car aujourd’hui, nous avons intérêt à encourager l’utilisation des TIC. Il faut montrer aux agriculteurs, aux éleveurs quels apports et comment les TIC peuvent contribuer au développement de leurs activités. Il ne faudrait plus seulement dire, nous avons un réseau de fibre optique, mais dire voici des applications ».
Mais seulement, au cours des travaux, des délégués ont observé que le plan stratégique ne faisait pas un état des lieux suffisant des besoins des Etats africains en matière des TIC, car seuls 10 Etats ont répondu au questionnaire du consultant chargé d’élaborer ce plan stratégique.
A ce sujet, Adoulkarim Soumaïla répond : « Le consultant a bien fait son travail, parce qu’il a interrogé une dizaine de pays en fonction de leur région. La stratégie n’est pas élaborée sur des statistiques, sinon on allait donner des statistiques pour chaque Etats. Ce sont juste des considérations. On a fait des consultations au niveau de chaque région, car les régions n’ont pas les mêmes besoins. En Afrique centrale, en Afrique de l’Ouest, en Afrique australe, en Afrique de l’Est, le consultant leur a demandé qu’est-ce qu’ils attendaient de l’Union pour les quatre années à venir. Les membres associés de l’UAT ont également été interrogés et ont donné leur point de vue. Je pense que l’enquête du consultant était largement suffisante. »
Avant sa validation finale, la mouture revue de ce plan stratégique sera retransmise aux Etats membres et ceux-ci auront jusqu’au 6 mai 2014, pour apporter leurs suggestions.
« Toutes nos attentes à Yaoundé sont atteintes, se réjouit déjà le SG de l’UAT. Le conseil de l’UAT a vocation à approuver le montant du budget de l’institution. Nous attendons que ce budget de fonctionnent soit adopté. Je n’ai pas le chiffre exact en tête, mais cela tourne autour de 1,5 millions de dollars Us. Nous avons également les échéances à venir comme la conférence plénipotentiaire de l’UAT. Le conseil d’administration doit se prononcer sur un certain nombre de décisions à prendre avant. » Cette rencontre de l’UAT s’achève aujourd’hui.
Créée en 1977, l’UAT est l’institution de l’Union africaine spécialisée dans le domaine des télécommunications. En 1999, elle se transforme en institution de partenariat entre les acteurs du secteur publique et du secteur privé de l’industrie des nouvelles technologies de l’information et de la communication (TIC).
Sur sa plateforme web, l’on apprend que l’UAT fournit aux parties prenantes du secteur des TIC, un cadre approprié pour formuler des politiques et des stratégies efficaces visant l’amélioration de l’accès aux infrastructures et aux services de l’information.
Par ailleurs, l’Union défend les intérêts de ses membres dans les conférences mondiales de prise de décisions et assure la promotion d’initiatives visant l’intégration des marchés régionaux, l’investissement dans les infrastructures des TIC et le développement des capacités institutionnelles et humaines.
(Source : Agence Ecofin, 24 avril 2014)
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