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L’UNESCO et l’UIT appellent à combler le fossé de l’accès à l’internet, vecteur d’éducation

lundi 25 février 2013

Un nouveau rapport conjoint de deux agences onusiennes affirme que les gouvernements doivent élargir l’accès à l’Internet haut débit, soutenir la production de contenus dans les langues locales et encourager des ressources éducatives libres afin de combler le fossé numérique dans le domaine de l’éducation.

Le rapport, préparé par l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) et l’Union internationale des télécommunications (UIT), sera présenté à la Commission pour le développement digital, qui se réunira le 17 mars à Mexico. Il conclut à l’importance du haut débit en tant qu’outil privilégié pour réaliser l’Objectif du Millénaire pour le développement (OMD) relatif à l’enseignement primaire universel.

Trois ans à peine avant la date fixée pour atteindre ces Objectifs, 61 millions d’enfants en âge de fréquenter le primaire sont encore déscolarisés, ainsi que 71 millions d’enfants en âge de fréquenter le premier cycle du secondaire. Il faudrait en outre 1,7 million d’enseignants supplémentaires pour réaliser l’enseignement primaire universel. Par ailleurs, près de 793 millions d’adultes - dont 64 % de femmes - ne disposent pas encore d’une alphabétisation de base, principalement en Afrique subsaharienne et en Asie du sud et de l’Ouest.

« De nombreux progrès ont été réalisés mais beaucoup de pays sont encore à la traîne », déclare la Directrice exécutive de l’UNESCO, Irina Bokova.

« A cet égard, la fracture numérique reste une fracture du développement. Les révolutions en cours - internet et portables - offrent à tous les pays, en particulier aux pays en développement et les moins avancés, des opportunités sans précédent. Nous devons utiliser au mieux le haut débit pour élargir l’accès à une éducation de qualité et offrir à tous les citoyens les connaissances, compétences et valeurs dont ils ont besoin pour vivre et travailler correctement en cet âge numérique », a-t-elle plaidé.

Le rapport reconnaît que la participation à l’économie mondialisée dépend de plus en plus de la maîtrise des outils de navigation du monde numérique, mais que les programmes scolaires privilégient encore l’accumulation de connaissances plutôt que la maitrise de leurs applications. Ils ne réussissent pas à donner aux étudiants les compétences numériques dont ils ont besoin pour se faire une place au sein d’une économie du savoir, note le rapport.

« Personne ne conteste la capacité du haut débit à développer et améliorer l’éducation, mais aussi le vécu éducatif de ses étudiants. Une éducation de qualité et diversifiée constitue la base sur laquelle des familles peuvent bâtir leurs futurs moyens de subsistance », a affirmé le Secrétaire général de l’UIT, Hamadoun Touré.

« L’éducation ouvre les esprits mais aussi des perspectives d’emplois. L’étudiant d’un pays en développement peut aujourd’hui avoir accès à la bibliothèque d’une université prestigieuse n’importe où dans le monde ; un chômeur peut se reconvertir et chercher un emploi dans d’autres domaines ; et des enseignants peuvent s’inspirer et s’appuyer sur les ressources et les expériences d’autres enseignants. Grâce à ces développements, le monde en ligne permet des avancées en matière d’éducation, de dialogue et de compréhension entre les peuples dans le monde réel », a-t-il ajouté.

Malgré des progrès rapides en matière d’accès au haut débit, fixe ou mobile, la fracture numérique demeure profonde. L’UIT estime qu’il y avait à la fin 2012 près de 2,5 milliards d’utilisateurs de l’Internet mais que, dans les pays en développement, leur nombre ne dépassait pas le quart de la population. Dans les pays les moins développés, ce chiffre plongeait même à 6%.

(Source : ONU, 25 février 2013)

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