Le Conseil des ministres de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) a marqué, en juin dernier, un tournant décisif en adoptant une loi uniforme de réglementation bancaire. Cette décision vise à renforcer la stabilité financière des entreprises de technologie financière (fintech) et à consolider le secteur bancaire au sein de l’UEMOA.
L’Union, composée de huit pays d’Afrique de l’Ouest, s’est engagée à harmoniser les règles bancaires, créant ainsi un environnement financier cohérent et robuste dans la région. Cependant, ce qui retient particulièrement l’attention, c’est l’impact considérable que cela a sur les fintech, car cette nouvelle législation ouvre des opportunités considérables pour ces acteurs innovants.
La loi uniforme établit un cadre réglementaire clair et harmonisé pour les fintech opérant dans les pays membres de l’UEMOA. Cela signifie que les fintech disposent désormais de règles communes à suivre, éliminant ainsi l’incertitude réglementaire qui entravait parfois leur expansion.
Sachant que l’innovation est au cœur de la mission des fintech, cette loi leur accorde davantage de marge de manœuvre pour développer de nouveaux produits et services financiers, allant des paiements mobiles aux prêts en ligne. Elles peuvent désormais explorer de nouvelles opportunités et répondre de manière plus flexible aux besoins changeants des consommateurs.
L’harmonisation des réglementations des fintech avec les normes internationales simplifie également les relations avec des partenaires étrangers, favorisant les opportunités de collaboration et d’investissement. De plus, les normes de sécurité et de protection des consommateurs renforcent la confiance des utilisateurs en garantissant la sûreté et la fiabilité des services financiers proposés par les fintech.
Cette loi incite également les fintech à se concentrer sur les populations non bancarisées, contribuant ainsi à l’inclusion financière dans la région. De plus, en élargissant leur champ d’opérations dans l’ensemble de la région conformément à des règles communes, les fintech renforcent leur accès à des marchés de différents pays membres, stimulant ainsi leur expansion et leur croissance.
En somme, cette nouvelle loi dynamise le secteur des fintech, encourage l’innovation, favorise la croissance et l’expansion régionale, tout en garantissant que ces acteurs respectent des normes de sécurité et de protection des consommateurs. Pour rappel, près de 200 fintech répertoriées par la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) au sein de l’UEMOA attendaient avec impatience cette réglementation.
(Source : Kessiya, 19 octobre 2023)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
17 227 783 abonnés Internet
Liaisons louées : 4 420
Taux de pénétration des services Internet : 97,12%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
297 046 abonnés
256 076 résidentiels (86,21%)
40 970 professionnels (13,79%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
20 854 830 abonnés
Taux de pénétration : 117,57%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
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