Il n’appartient qu’aux institutions et organisations africaines de recherche dans les technologies de l’information et de la communication (TIC) de saisir les offres de financement du projet EuroAfrica ICT.
Le projet EuroAfrica ICT offre aux chercheurs et institutions de recherche africains « une opportunité réelle » de réaliser des travaux sur des technologies, des services et des problématiques avancées. C’est du moins l’avis du ministre de la Recherche scientifique, Yaye Kène Gassama Dia qui ajoute que l’initiative permettrait de « s’approprier des applications et des outils innovants afin de contribuer à la création et à la valorisation de connaissances scientifiques ».
Mme Dia présidait mercredi à Dakar, un atelier d’information et d’échanges sur EuropAfrica ICT. Ledit projet a pour objectif de contribuer à la promotion de la recherche/développement dans le Vieux Continent et de la coopération scientifique et technique entre l’Union européenne et l’Afrique subsaharienne, notamment dans le domaine des technologies de l’information et de la communication (Tic). Il est financé sur la rubrique TIC du cadre du Programme cadre de recherche/développement (Framework programme 7) de l’Union Européenne, auquel sont consacrés plus de 52 milliards d’Euros.
Nombre de représentants d’institutions et d’organisations intéressées par le projet ont ainsi répondu à l’invitation des initiateurs de l’atelier dont le ministère de la Recherche scientifique du Sénégal, en partenariat avec le groupe Sigma Consultant/Orionis, de Meraka Institute d’Afrique du Sud et de l’Institut Panos Afrique de l’Ouest. Les deux dernières structures font partie du consortium chargé de la mis en ?uvre du projet EuropAfrica ICT.
Outre les informations sur la situation de la recherche scientifique et technique sur les TIC en Afrique Subsaharienne, les acteurs du secteur public et privé intéressés ont eu droit notamment à des leçons de présentation d’idées de projets à partir de quelques expériences.
Pour sa part, le ministre de la Recherche scientifique a indiqué des pistes de recherches pour, par exemple, l’accès au TIC aux populations des zones rurales. Mme Yaya Kène Gassama Dia a noté que, outre l’idée de l’utilisation des téléphones portables dans cette optique, il y a lieu d’approfondir les possibilités offertes par la technologie des Courants porteurs en ligne (Cpl). Ceux-ci permettent transmettre des informations numériques (Internet, vidéos, données, audio) à travers le réseau électrique existant. Ce faisant, l’usager isolé, a la possibilité de se connecter dans le réseau mondial avec uniquement sa prise électrique.
Mme Gassama Dia a par ailleurs souligné que l’un des défis majeurs liés à la facilité de l’accès aux TIC demeure « la bataille des contenus adaptés aux besoins spécifiques du pays ». Elle a rappelé qu’au Sénégal, une politique de développement des TIC a été engagée à tous les niveaux, avec « une vision proactive sur la Société de l’Information ». Celle-ci, a-t-elle poursuivi, est envisagée sous le rapport de la réduction de la pauvreté, la satisfaction des besoins fondamentaux, le renforcement de la démocratie et de la bonne gouvernance.
M.L.Badji
(Source : Le Soleil, 23 mars 2007)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000