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L’Icann reporte son programme de nouvelles extensions Web

vendredi 13 avril 2012

L’Internet Corporation for Assigned Names and Numbers (Icann), a reporté, jeudi 12 avril, son programme de nouvelles extensions Internet. Sur son site, l’organe américain chargé de la gestion des noms de domaines évoque un problème technique. Les postulants auront finalement jusqu’au 20 avril pour demander de nouveaux suffixes.

Les noms de domaine génériques ("gTlds" en anglais, pour "generic top-level domain names") sont actuellement au nombre d’une vingtaine (.com, .org...), auxquels s’ajoutent environ 250 extensions correspondant chacune à un pays (.fr, .de...). Une fois cette réforme lancée, plusieurs centaines de nouveaux gTlds devraient faire leur apparition. Au lieu de se terminer par .com, .org ou .net, les adresses Internet pourront donc désormais se terminer par le nom d’une entreprise ou d’une institution.

Entériné en juin 2011 par le conseil d’administration de l’Icann, le programme de nouvelles extensions avait été formellement lancé le 12 janvier. D’après les dernières données de l’organisme américain, il y avait, fin mars, 839 postulants. Théoriquement, chacun d’entre eux peut demander jusqu’à 50 suffixes, mais le ticket d’entrée étant très élevé, il est vraisemblable que les marques postuleront pour une seule extension. Le nom des postulants demeure toutefois secret, jusqu’au 1er mai, "jour de la révélation", selon l’Icann, qui annoncera quels sont les postulants, et pour quels suffixes ils postulent. Un système d’enchères pourrait alors être mis en place, afin de départager les candidats à une même extension.

Le nombre élevé de candidatures peut apparaître comme un succès pour l’Icann, dans la mesure où les marques se sont longtemps montrées indécises. Les coûts sont prohibitifs, avec un droit d’entrée annoncé à 185 000 dollars (134 000 euros). Mais les coûts réels sont évalués entre 300 000 et 500 000 euros, et s’y ajoutent ceux de fonctionnement annuel, de 50 000 à 100 000 euros. Les petites entreprises ou associations peuvent préférer déposer un nom de domaine (association.fr), plutôt que demander une extension générique (.association). Techniquement, détenir une extension est beaucoup plus lourd qu’un simple nom de domaine, dans la mesure où le propriétaire est détenteur d’"une partie d’Internet".

CONTROVERSES MULTIPLES

Le nombre de dossiers déposés peut également être conçu comme un handicap. Dans la mesure ou le processus de validation est long - près d’un an - le lancement d’un nouveau programme semble peu probable à court terme.

Des controverses ont également accompagné le lancement du programme d’extensions. Une fédération d’associations et d’entreprises américaines a envoyé une lettre ouverte au département du commerce pour se plaindre de ce dispositif. Ce système fera "pression sur les détenteurs de marques, à tous les niveaux, incluant les petites entreprises, les consommateurs, les organisations non gouvernementales, les associations caritatives, qui seront obligés d’acheter de nouveaux noms de domaines de premier niveau", explique le document.

D’autres structures, comme l’association Eurolinc, dénoncent le "monopole autoproclamé de l’Icann", et proposent avec l’initiative "open root" ("racine ouverte"), d’utiliser des racines alternatives d’Internet pour permettre au plus grand nombre de disposer d’extensions génériques. La mise en ligne de sites en .xxx, pour les contenus à caractère pornographique, a également agacé plusieurs membres du GAC, le comité consultatif de l’Icann, qui représente les Etats.

Le programme de nouveaux gtlds, intervient enfin dans un contexte défavorable pour l’Icann, alors que Rod Beckstrom, président de l’organisation, quittera son poste de président , le 1erjuillet. La National Telecommunications and Information Administration (NTIA) dépendant du département du commerce américain a également mis en cause, en mars, l’une des prérogatives de l’Icann : la gestion de la fonction IANA, la "racine" du Net. L’appel d’offre concernant la fonction IANA a été annulé, même si l’Icann continue à gérer la Racine, au moins jusqu’en septembre.

Laurent Checola

(Source : Le Monde, avril 2012)

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