Les Éthiopiens devront désormais réfléchir à deux fois avant de poster toute critique sur les sites Internet ou les réseaux sociaux. Le gouvernement a en effet adopté une loi qui criminalise la publication de posts susceptibles d’inciter à la violence ou à des troubles à l’ordre public.
Cette nouvelle loi impose une amende pouvant aller jusqu’à 100 000 birrs éthiopiens (3 120 dollars) et une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à cinq ans, aussi bien pour la publication que le partage de publication.
Pour les 23 députés qui ont exprimé leur opposition à cette loi qui a reçu 297 avis favorables, elle viole la garantie constitutionnelle de la liberté d’expression. Ils estiment que dans ce contexte, toutes les publications risquent d’être considérées comme porteuses de risque de violence. Conséquence, la liberté d’expression sera davantage réprimée.
L’Éthiopie a adopté cette loi en prélude à la tenue des élections législatives le 29 août 2020. Le gouvernement veut prévenir la violence avant, pendant et après ce rendez-vous électoral. La solution permettra de ne plus couper Internet comme c’était le cas par le passé pour empêcher la dissémination de fausses informations et de messages haineux. La loi servira également pour les élections suivantes.
(Source : Agence Ecofin, 18 février 2020)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000