L’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp) annonce avoir donné son aval pour l’arrivée d’un opérateur d’infrastructures de télécommunications attendu pour « compléter le chainon manquant dans la chaine de valeur des communications électroniques » au Sénégal.
L’arrivée de Helios Towers, l’opérateur en question, « n’est que l’aboutissement d’un long processus qui a permis au régulateur d’instruire, dans le respect des règles de transparence et des textes sectoriels en vigueur, le dossier de ce candidat », souligne le régulateur dans un communiqué.
« Ce processus inclusif » suivant lequel l’Artp dit avoir mis en place « une commission composée des représentants de la présidence de la République, du ministère des Finances et du Budget et du ministère de l’Economie numérique et des Télécommunications, avait pour objet de veiller à ce que les intérêts de toutes les parties prenantes soient préservés (opérateurs, utilisateurs, Etat etc.) », peut-on lire.
« Il s’agit d’une catégorie d’acteurs à accueillir en fonction du niveau de maturité d’un secteur », fait valoir l’autorité de régulation dans ce communiqué.
« En tout état de cause, l’arrivée de ce nouvel acteur qui est appelé à vendre ses capacités aux opérateurs, permettra à ces derniers, quelle que soit leur taille, de bénéficier d’un égal accès aux infrastructures, sans aucun risque de discrimination », assure-t-elle.
L’Artp ajoute que son avènement, « loin d’être fortuit, obéit à un calcul et une stratégie d’anticipation du régulateur, après l’accueil des fournisseurs d’accès à Internet dont l’épanouissement pourrait être inhibé par l’appartenance de la plupart des infrastructures passives comme actives de communications, aux opérateurs titulaires de licences qui sont également leurs concurrents ».
Ce nouvel opérateur « vient à point nommé en ce sens qu’il permettra de rééquilibrer davantage la concurrence, dans le secteur des communications électroniques, avec bien entendu, la supervision de l’Autorité de régulation ».
L’Artp signale qu’elle « avait entamé les échanges avec des candidats potentiels, depuis un moment, afin de compléter le chainon manquant dans la chaine de valeur des communications électroniques, en l’occurrence un opérateur d’infrastructures ».
Selon le régulateur, « même si les opérateurs de télécommunications titulaires de licences ont l’obligation d’investir dans les infrastructures, l’évolution des marchés de communications électroniques permet d’établir que, de nos jours, les stratégies desdits opérateurs s’orientent plus vers les services, les données que les infrastructures ».
Il rappelle qu’un opérateur d’infrastructures est un exploitant de gros établissant ses infrastructures de communications électroniques à des fins de location de capacités à destination de l’Etat, des opérateurs titulaires de licence ou d’autorisation et des fournisseurs de services.
Salla Guèye
(Source : Le Soleil, 8 mai 2021)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000