Pour la réduction de la fracture numérique et la création d’emplois, l’Agence nationale pour l’emploi des jeunes (Anej) en collaboration avec la fondation ST Microelectronics Digital Unify, qui a lancé, mardi dernier, un projet sur les Technologies de l’information et de la communication (Tic) d’une valeur de 386 millions de francs Cfa, veut permettre à 54 mille jeunes des quartiers défavorisés, à avoir accès à l’information.
Les localités de Grand-Dakar, Yoff, Yarakh, Wakhinane Nimzat, Marssassoum, Bignona vont bientôt voir leur fossé numérique, se combler : l’Agence nationale pour l’emploi des jeunes (Anej) a lancé, la semaine dernière, un projet dénommé « Initiative pour l’accès des jeunes aux Techniques de l’information et de la communication (Tic) contre la fracture numérique et en faveur de la création d’emplois » et entend dérouler la première phase dans ces Collectivités locales, avec la création de six centres informatiques équipés, chacun, de onze ordinateurs, une imprimante/fax et une connexion Internet pour les jeunes.
Financé pour un montant de 386 millions de francs Cfa par la fondation ST Microelectronics/Digital Unify, ledit projet vise, dans les trois prochaines années, à permettre à 54 000 jeunes, dont 40% de femmes, d’avoir accès aux Tic et aux métiers de l’informatique. A cela s’ajoute la formation de 60 formateurs aux Tic, dont 12 dans la phase-pilote, la création au moins de 90 emplois directs et permanents, l’hébergement les services d’information et d’orientation des jeunes pour l’emploi de l’Anej, etc.
Pour justifier la « pertinence » du projet de son département, Mamadou Lamine Keïta, ministre de la Jeunesse et de l’Emploi des jeunes souligne que « la concurrence entre les nations se fait au prix de l’accès aux Tic. C’est pourquoi, le Président Wade a lancé le Fonds de la solidarité numérique pour casser la fracture numérique. Le lancement de ce projet s’inscrit dans cette dynamique ». Conscient des avantages, mais aussi, des inconvénients des Tic, Mamadou Lamine Keïta demande à ce que ces centres informatiques, qui seront installés dans ces quartiers défavorisés, soient accompagnés d’une mise en place d’un dispositif d’encadrement et de surveillance, afin de protéger les jeunes contre certains fléaux, notamment, la cybercriminalité, entre autres.
A ce propos, promet le président du Conseil national de la jeunesse, El Hadj Malick Diop, la structure qu’il dirige ne ménagera aucun effort pour la réussite du projet. « Nous jouerons pleinement notre rôle », déclare-t-il. Car, le projet contribue, non seulement, à la gestion de la carrière des jeunes, mais également, il participe à la création d’emplois.
Les bénéficiaires de ce projet, représentés par le maire de Wakhinane Nimzat et le maire de Yarakh, s’engagent, quant à eux, à veiller à la bonne gestion de ces outils. Aussi promettent-ils de faire de leur mieux pour mériter la confiance portée en leurs Collectivités locales pour la phase pilote.
Après ces Collectivités locales, quelles seront les prochaines zones sur la liste ? Le directeur général de l’Anej, Abdou Khafor Touré, précise que le choix se fera en fonction de l’enclavement des localités.
Dialigué Faye
(Source : Le Quotidien, 10 juin 2008)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000