La ville d’Alger accueille, ce 13 février, une conférence africaine sur la gouvernance de l’Internet, à l’ initiative du ministère algérien de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication (MPTIC), en partenariat avec la Banque africaine de développement (Bad).
Cette conférence verra la participation des ministres africains en charge des technologies de l’information et de la communication, des représentants de l’Union internationale des télécommunications (UIT) et de l’Union africaine (UA), ainsi que des experts du domaine de la gouvernance de l’internet.
Dans un communiqué, les organisateurs indiquent que cette conférence vise à rapprocher les points de vue des pays africains et à unifier leurs positions par rapport à la problématique de la gouvernance d’Internet, afin que l’Afrique s’approprie un usage d’Internet adapté à ses besoins et à ses réalités.
« Ce rendez-vous de haut niveau se veut un espace de débats et d’échanges entre les différents acteurs dans la sphère panafricaine du numérique, pour discuter des possibilités de coordination pour la gouvernance de l’Internet dans les pays africains », soulignent les organisateurs.
« L’impact direct de l’Internet sur la vie quotidienne des populations africaines dans les domaines social, culturel, économique et politique constitue un défi pour l’Afrique qui demeure le continent qui bénéficie le moins des retombées de l’économie numérique », relève-t-on.
Par la même occasion, des conférences thématiques animées par une pléiade d’experts de renommée internationale, porteront sur : la gouvernance de l’internet, le partage équitable des revenus de l’Internet et la protection des utilisateurs sur la toile.
Le gouvernement algérien rappelle que l’Afrique demeure le continent qui bénéficie, le moins, des retombées de l’économie numérique. Du coup, le défi à relever porte sur l’impact direct d’Internet sur la vie quotidienne des populations africaines dans les domaines social, culturel, économique et politique.
En marge de cette conférence, il est prévu, notamment, l’installation du comité de liaison de la dorsale transsaharienne à fibre optique (CLTD), indique le communiqué.
Initié en 2003 dans le cadre du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD), ce projet, rappelle-t-on, vise l’édification d’un réseau large-bande dans le processus de développement et d’intégration qui réponde aux besoins grandissants en infrastructure de transport d’un contenu fiable, sûr, moderne et au service des Africains.
Yvette Reine Nzaba
(Source : Les Dépêches de Brazaville, 13 février 2017)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000