OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2020 > Mars 2020 > L’Afrique, un marché propice au développement des offres bancaires digitales

L’Afrique, un marché propice au développement des offres bancaires digitales

mardi 24 mars 2020

Fintech

Depuis une vingtaine d’années, la révolution digitale transforme le secteur bancaire. Face aux attentes de clients plus exigeants et à la concurrence toujours plus agressive, les acteurs traditionnels sont contraints de repenser leur fonctionnement et leur offre de services. L’arrivée des banques pure player les obligent à plus de compétitivité.

Comme partout ailleurs, le secteur bancaire africain n’a pas été épargné par les mutations technologiques. Le contexte est néanmoins différent. Sur les marchés occidentaux, l’offre des banques digitales est nécessaire, car permettant une distribution plus importante des produits bancaires et financiers. L’Afrique n’a, de son côté, pas totalement résolu le problème de l’accès aux services bancaires et financiers. Le taux de bancarisation avoisine les 35 % en Afrique subsaharienne. Il tombe à environ 20 %, si l’on exclut le Nigéria et l’Afrique du Sud. L’éloignement des agences bancaires ajoute à la difficulté. Elles sont généralement concentrées dans les villes, alors que dans de nombreux pays africains, la population est majoritairement rurale. On compte à peine plus de trois agences bancaires pour 100.000 habitants en Afrique subsaharienne, contre 69 en France.

Le marché africain est pourtant propice au développement d’offres digitales dans les services financiers. Le continent compte plus d’un milliard d’habitants et autant d’abonnés mobiles. L’âge moyen est de 19 ans et 41 % de la population est âgée de moins de 15 ans. En 2019, plus de 400 millions d’Africains disposaient de l’Internet mobile.

Les opérateurs de téléphonie ont été les premiers à identifier ce potentiel. Dès la fin des années 2000, ils ont commercialisé des services de Mobile Money, qui ont connu un succès fulgurant. On dénombre plus de 400 millions de comptes sur tout le continent.

Depuis peu, les Fintechs arrivent sur le marché africain avec une gamme de services plus variée que le Mobile Money. Ils permettent l’ouverture de compte courant, le virement intra et inter réseau, la carte de paiement, l’épargne rémunérée, etc. Parmi les leaders du secteur, on peut citer TymeBank et Discovery Bank en Afrique du Sud, ou encore Kuda Bank au Nigéria.

Du côté des banques traditionnelles, on s’active pour proposer des services bancaires digitaux à destination des populations pas ou mal bancarisées. Les banques tunisiennes Amen Bank et Attijari Tunisie, et les Nigérianes Wema Bank et Highstreet Microfinance, lancent des offres de banque en ligne. Amen First Bank, Webank, Rubies Bank et ALAT Bank permettent à leurs clients d’effectuer toutes les transactions – ouverture de compte, virement, demande de chéquiers, demande de prêts, épargne, etc. – depuis une interface numérique.

Les banques traditionnelles et les Fintechs ont pour leur part lancé les néobanques. Ces banques mobiles ciblent principalement les étudiants de 18-24 ans, qui sont généralement non-bancarisés, et les actifs ultra-connectés de plus de 25 ans. Ces populations sont attirées par l’ultra-personnalisation de l’expérience client. Elle est proposée via des outils de gestion et de suivi qui sont innovants et intuitifs, et qui sont accessibles avec le mobile.

Les clients sont particulièrement séduits par ces banques digitales car les frais de gestion de compte et d’utilisation de la carte bancaire sont quasi inexistants. Ils apprécient par ailleurs de pouvoir accéder à leur compte à distance.

Si les banques traditionnelles et certaines Fintechs ont choisi l’approche digitale pour résoudre le problème de bancarisation en Afrique, elles n’en sont pas moins différentes. Les banques traditionnelles se servent de leurs licences pour offrir plus de services à valeur ajoutée (crédit, chéquier, placements financiers, etc.). En revanche, les Fintechs, se contentent généralement d’offrir un compte de paiement.

D’autre part, les banques traditionnelles mettent à contribution leurs réseaux de distribution physiques. Leurs clients digitaux peuvent effectuer certaines de leurs opérations en agence bancaire (ouverture de compte, réception de chéquier, dépôt d’espèce, etc.). Les marchés, où la couverture et l’accès au réseau ne sont pas toujours garantis, peuvent disposer de ces services bancaires. Et s’épargnent ainsi les coûts dissuasifs de la connexion à Internet mobile.

Avec l’accès à des services financiers à forte valeur ajoutée, les populations africaines entrent dans l’ère du Mobile Money 2.0. Et cette fois-ci, les banques ne comptent pas se laisser distancer.

Diana Abiassi, Consultante en stratégie d’innovation, Innogence Consulting

(Source : CIO Mag, 24 mars 2020)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4437/4951 Régulation des télécoms
  • 352/4951 Télécentres/Cybercentres
  • 3269/4951 Economie numérique
  • 1734/4951 Politique nationale
  • 4951/4951 Fintech
  • 558/4951 Noms de domaine
  • 1709/4951 Produits et services
  • 1453/4951 Faits divers/Contentieux
  • 756/4951 Nouveau site web
  • 4921/4951 Infrastructures
  • 1683/4951 TIC pour l’éducation
  • 184/4951 Recherche
  • 245/4951 Projet
  • 3137/4951 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1765/4951 Sonatel/Orange
  • 1604/4951 Licences de télécommunications
  • 270/4951 Sudatel/Expresso
  • 948/4951 Régulation des médias
  • 1221/4951 Applications
  • 1037/4951 Mouvements sociaux
  • 1559/4951 Données personnelles
  • 135/4951 Big Data/Données ouvertes
  • 600/4951 Mouvement consumériste
  • 366/4951 Médias
  • 658/4951 Appels internationaux entrants
  • 1708/4951 Formation
  • 93/4951 Logiciel libre
  • 1882/4951 Politiques africaines
  • 960/4951 Fiscalité
  • 168/4951 Art et culture
  • 588/4951 Genre
  • 1589/4951 Point de vue
  • 1032/4951 Commerce électronique
  • 1498/4951 Manifestation
  • 315/4951 Presse en ligne
  • 126/4951 Piratage
  • 209/4951 Téléservices
  • 878/4951 Biométrie/Identité numérique
  • 308/4951 Environnement/Santé
  • 324/4951 Législation/Réglementation
  • 343/4951 Gouvernance
  • 1752/4951 Portrait/Entretien
  • 146/4951 Radio
  • 708/4951 TIC pour la santé
  • 275/4951 Propriété intellectuelle
  • 66/4951 Langues/Localisation
  • 1068/4951 Médias/Réseaux sociaux
  • 2076/4951 Téléphonie
  • 196/4951 Désengagement de l’Etat
  • 1017/4951 Internet
  • 114/4951 Collectivités locales
  • 428/4951 Dédouanement électronique
  • 1072/4951 Usages et comportements
  • 1045/4951 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 564/4951 Audiovisuel
  • 2964/4951 Transformation digitale
  • 386/4951 Affaire Global Voice
  • 156/4951 Géomatique/Géolocalisation
  • 373/4951 Service universel
  • 668/4951 Sentel/Tigo
  • 178/4951 Vie politique
  • 1552/4951 Distinction/Nomination
  • 34/4951 Handicapés
  • 690/4951 Enseignement à distance
  • 680/4951 Contenus numériques
  • 592/4951 Gestion de l’ARTP
  • 183/4951 Radios communautaires
  • 1842/4951 Qualité de service
  • 440/4951 Privatisation/Libéralisation
  • 136/4951 SMSI
  • 456/4951 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2658/4951 Innovation/Entreprenariat
  • 1327/4951 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/4951 Internet des objets
  • 173/4951 Free Sénégal
  • 405/4951 Intelligence artificielle
  • 195/4951 Editorial
  • 23/4951 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous