OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2009 > Juin > L’Afrique perce dans la délocalisation des services

L’Afrique perce dans la délocalisation des services

mardi 23 juin 2009

Téléservices

La percée réalisée par l’Afrique s’explique aussi, selon les experts du cabinet américain, par une nette amélioration des infrastructures télécoms et une offre pléthorique en matière de zones dédiées à l’offshore, assortie de conditions fiscales et d’accès au foncier paradisiaques.

La hausse des salaires en Europe de l’Est profite largement à l’Afrique. Sept pays du continent figurent dans le classement 2009 des cinquante meilleures destinations offshore à l’échelle mondiale.

L’Afrique devient rapidement une alternative intéressante pour les entreprises européennes qui cherchent à délocaliser des services dans les pays à bas coûts. Pour preuve : sept pays africains figurent parmi les 50 destinations offshore les plus attractives pour les activités de services, selon l’édition 2009 du rapport Global Services Location Index (GSLI), élaboré par le cabinet américain de conseil en stratégie A.T. Kearney.

Dans ce chapitre, l’Egypte, la Tunisie, le Maroc, le Ghana et le Sénégal sont aujourd’hui mieux notés par A. T. Kearney que la Hongrie, la Slovaquie et l’Estonie.

En 2004, année du lancement de la première édition de ce rapport, seule l’Afrique du Sud avait été citée parmi les destinations les plus intéressantes dans l’offshoring. Mieux, le nouveau rapport intitulé « Les changements géographiques des délocalisations » précise que cinq parmi les sept challengers africains, sur ce marché mondial estimé à 55 milliards de dollars en 2008, ont considérablement amélioré leur classement par rapport à 2007. Si l’Asie truste toujours les cinq premières places, l’Egypte a fait une entrée fracassante dans le top dix mondial. Ce pays d’Afrique du Nord a gagné sept places pour arriver au 6e rang, juste derrière les géants asiatiques (Inde, Chine, Malaisie, Thaïlande et Indonésie).

Classée 27e il y a deux ans, le Ghana s’est hissé à 15e position, selon le rapport publié fin mai. La Tunisie a gagné neuf places pour se classer au17e rang, alors que le Sénégal est passé de la 39e à la 26e place. Le Maroc (30e) a gagné, pour sa part, six places et l’Ile Maurice a préservé sa 25e position. Un petit bémol toutefois : l’Afrique du Sud (39e) a reculé de huit rangs en comparaison avec le classement 2007.

Amenuisement des avantages de l’Europe de l’Est

Pour les experts du cabinet A.T. Kearney, qui utilisent 43 critères regroupés en trois catégories (qualité et disponibilité de la main-d’œuvre, attractivité financière et environnement des affaires) pour mesurer la capacité des pays à attirer les délocalisations, l’Afrique a largement profité, aux côtés de plusieurs pays du Moyen-Orient, de la perte de vitesse des pays d’Europe de l’Est. La République Tchèque était 4e de l’index A.T. Kearney en 2004. Elle se classe désormais 32e. La Hongrie, la Slovaquie et la Pologne ont également connu des « reculs similaires », ajoute le cabinet, qui dispose de bureaux dans 36 pays. Ces anciens hubs mondiaux de l’offshore ont vu, ces dernières années, leurs avantages compétitifs s’amenuiser sous l’effet de l’inflation des salaires et de l’appréciation de leurs monnaies face au dollar. L’écart entre les coûts de production des ces destinations offshore traditionnelles et ceux des pays développés s’est ainsi amoindri. « La tendance est surtout perceptible pour les pays proches de l’Europe de l’Ouest, comme la Hongrie et la Pologne. Le renchérissement a été moindre en Estonie et en Lettonie. Mais ces pays n’ont pas un réservoir de main-d’œuvre qualifiée suffisant », explique Nobert Jorek, associé chez A.T. Kearny et co-auteur du rapport.

Multiplication des infrastructures dédiées à l’offshore

La percée réalisée par l’Afrique s’explique aussi, selon les experts du cabinet américain, par une nette amélioration des infrastructures télécoms et une offre pléthorique en matière de zones dédiées à l’offshore, assortie de conditions fiscales et d’accès au foncier paradisiaques. Des « Bengalores africains » comme Rabat Technopolis (300 hectares), Casanearshore Park (53 hectares) ou encore la Technopole El Ghazala en Tunisie (65 hectares) ont, en effet, essaimé depuis quelques années, notamment en Afrique du Nord.

L’Afrique a, par ailleurs, marqué des points au niveau de la qualité et la disponibilité de la main-d’œuvre. Dans ce chapitre, l’Egypte, la Tunisie, le Maroc, le Ghana et le Sénégal sont aujourd’hui mieux notés par A. T. Kearney que la Hongrie, la Slovaquie et l’Estonie. Cet atout devrait permettre, selon les experts, à plusieurs pays africains de « redessiner la carte mondiale de l’offshoring » durant les années à venir. « La présence en grand nombre de cadres hautement qualifiés deviendra un critère prépondérant au cours des prochaines années. Pour certaines firmes, comme les sociétés d’ingénierie, le coût n’est plus le problème. Elles cherchent désormais à s’implanter dans des pays où elles trouveront des ingénieurs de qualité et en nombre suffisant », estime M. Jorek.

Selon lui, la crise ne ralentira que temporairement le mouvement de délocalisation des services. D’autant plus que les entreprises européennes ayant renoncé à ce type de projets sous l’effet de la pression de leurs gouvernements, soucieux de préserver les emplois, y reviendront dès que la conjoncture s’améliorera.

Walid Kéfi

(Source : Les Afriques.com, 23 juin 2009)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2128/2333 Régulation des télécoms
  • 173/2333 Télécentres/Cybercentres
  • 1582/2333 Economie numérique
  • 825/2333 Politique nationale
  • 2333/2333 Fintech
  • 259/2333 Noms de domaine
  • 829/2333 Produits et services
  • 700/2333 Faits divers/Contentieux
  • 368/2333 Nouveau site web
  • 2228/2333 Infrastructures
  • 851/2333 TIC pour l’éducation
  • 93/2333 Recherche
  • 122/2333 Projet
  • 1439/2333 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 901/2333 Sonatel/Orange
  • 795/2333 Licences de télécommunications
  • 134/2333 Sudatel/Expresso
  • 469/2333 Régulation des médias
  • 615/2333 Applications
  • 501/2333 Mouvements sociaux
  • 787/2333 Données personnelles
  • 61/2333 Big Data/Données ouvertes
  • 297/2333 Mouvement consumériste
  • 179/2333 Médias
  • 323/2333 Appels internationaux entrants
  • 711/2333 Formation
  • 49/2333 Logiciel libre
  • 887/2333 Politiques africaines
  • 416/2333 Fiscalité
  • 84/2333 Art et culture
  • 287/2333 Genre
  • 769/2333 Point de vue
  • 492/2333 Commerce électronique
  • 709/2333 Manifestation
  • 160/2333 Presse en ligne
  • 64/2333 Piratage
  • 103/2333 Téléservices
  • 457/2333 Biométrie/Identité numérique
  • 153/2333 Environnement/Santé
  • 203/2333 Législation/Réglementation
  • 170/2333 Gouvernance
  • 874/2333 Portrait/Entretien
  • 72/2333 Radio
  • 355/2333 TIC pour la santé
  • 134/2333 Propriété intellectuelle
  • 29/2333 Langues/Localisation
  • 511/2333 Médias/Réseaux sociaux
  • 941/2333 Téléphonie
  • 96/2333 Désengagement de l’Etat
  • 498/2333 Internet
  • 59/2333 Collectivités locales
  • 191/2333 Dédouanement électronique
  • 614/2333 Usages et comportements
  • 518/2333 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 280/2333 Audiovisuel
  • 1420/2333 Transformation digitale
  • 194/2333 Affaire Global Voice
  • 76/2333 Géomatique/Géolocalisation
  • 176/2333 Service universel
  • 335/2333 Sentel/Tigo
  • 87/2333 Vie politique
  • 745/2333 Distinction/Nomination
  • 17/2333 Handicapés
  • 366/2333 Enseignement à distance
  • 321/2333 Contenus numériques
  • 299/2333 Gestion de l’ARTP
  • 89/2333 Radios communautaires
  • 818/2333 Qualité de service
  • 214/2333 Privatisation/Libéralisation
  • 68/2333 SMSI
  • 225/2333 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1312/2333 Innovation/Entreprenariat
  • 685/2333 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 24/2333 Internet des objets
  • 85/2333 Free Sénégal
  • 206/2333 Intelligence artificielle
  • 100/2333 Editorial
  • 9/2333 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous