On dit souvent que l’Afrique est le dépotoir des déchets électroniques, si on se refert par exemple aux nombres importants des E-Déchets qui y sont souvent déversés (des ordinateurs de secondes mains des frigos, des cellulaires, etc.)
L’autre secret de polichinelle repose sur les dangers que ses DEEE « Déchets Electriques et Equipements Electroniques »peuvent engendrer. Mais au delà de ces réflexions unanimes le continent Africain n’a-t-il pas son point de vue sur cette situation. Est-ce- que tous ces ordinateurs de secondes mains ne participent pas au développement de ce vieux continent meurtri par la colonisation ? Si des procédures de suivi des déchets électroniques sont mis en place ne serait-t-il pas un plus pour l’Afrique ou l’acquisition d’un ordinateur est un véritable parcours de combattants ?
Arrêtons de juger l’Afrique ?
Ils sont nombreux ceux qui jugent l’Afrique, ceux qui ont toujours une vision négative de l’Afrique sans connaitre les réalités de ce vieux continent « Mère » de tout les continents et témoin de l’époque « 0 » de tous ses pays devenus riches aujourd’hui.. Ils sont nombreux ceux qui n’ont jamais mis les pieds en Afrique et qui osent donner leurs points de vue sur l’Afrique.
Afrique continent Pauvre : Afrique, continent de Guerre : Afrique.... et la liste est loin d’être exhaustive..... Afrique, un continent de dépotoir des E-Déchets pour ne pas sortir du sujet qui nous intéresse. D’après Greenpeace chaque année 20 à 50 millions de tonnes de déchets électroniques sont produits dans le monde. Chaque jour plus de 350.000 téléphones cellulaires et 130.000 ordinateurs sont jetés à la poubelle aux USA. La majeure partie de ses déchets est bien sur acheminée vers l’Afrique. En fin de compte l’Afrique est selon certains le dépotoir des déchets électroniques de l’occident..
Mais la question qu’on se pose est la suivante : Pourquoi ne pas demander le point de vue des africains sur cette question liée au développement durable. Les africains ont leur mot à dire. Et ce n’est certainement pas ce jeune homme qui passe tout son temps à bruler des déchets électroniques pour avoir de quoi mettre sous la dent qui me dira le contraire !
La question des E-Déchets est une question qui mérite plus de réflexion. On ne peut pas être au nord et savoir ce qui se passe réellement au sud. Même si au aujourd’hui on parle de mondialisation avec l’apparition des TIC. Vous ne pouvez pas savoir ni comprend ce que ressent un jeune africain qui n’a pas 01 FR dans sa poche et qui passe toute sa vie à bruler des E-Déchets. Ce jeune aura du mal à accepter que son gagne pain est nuisible à la santé. Dans cette situation la question requise serait peut- être de se demander : Comment pourrais-je aider ce jeune qui est en danger ? Pourquoi il fait ce travail ? La réponse dans ce cas dépendra de ce que toi tu peux faire pour lui venir en aide.
La vision d’un bloggeur !!!
« Nous avons besoin de 500 millions d’ordinateurs de secondes mains pour réduire le fossé numérique qui sépare les pays développés et les pays en voix de développement » ainsi parlait le président de la république du Sénégal Maitre Abdoulaye Wade lors de l’inauguration à Dakar du premier centre de recyclages d’ordinateurs de secondes mains en Afrique de l’ouestdénommé CHAT (Centre des Handicapés au Travail). Cette phrase représente l’esquisse du développement durable de notre continent dans la mesure ou les dirigeants, ou bien les africains eux-mêmes sont conscients de l’utilisation à bon escient des déchets électroniques.
Les déchets électroniques qui entrent en Afrique doivent être filtrés. Et cela est fort possible puisque nous avons des ports et aéroports et autres moyens efficaces pour faire face aux E-Déchets. Au cas contraire (ce qui est minime) il serait important et de se tourner vers un processus de suivi et de recyclage. Je prends l’exemple d’un pays comme le Sénégal pour mettre en exergue ma réflexion sur la question de la gestion des E-déchets.
Le Sénégal dispose d’une structure dénommée SENECLIC, appartenant à la présidence et qui a pour objectif de recycler les ordinateurs de secondes mains. Cette structure va ensuite acheminer ses ordinateurs déjà recyclés (avec installation logiciels éducatifs) vers les écoles élémentaires. Le plus important dans tout cela est que ses ordinateurs permettront aux jeunes d’avoir accès aux TIC. Après la formation, tous ses outils informatiques seront ensuite recyclés grâce à une usine de recyclage (projet déjà en cours). Ce processus de recyclage devrait être appliqué dans chaque gouvernement. Car l’Afrique a besoin de ses « E- déchets » pour espérer sortir du fossé numérique qui le sépare des autres pays.
Cependant il faut reconnaître que ce n’est pas tous les « E-déchets » qui intéressent le continent africain, car tout ce qui nuit au bon fonctionnement de l’environnement doit être détruit.
Basile Niane
(source : Sénégal Médias, 7 novembre 2009)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000