OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2015 > Septembre 2015 > L’Afrique et les promesses d’un marché numérique en développement

L’Afrique et les promesses d’un marché numérique en développement

vendredi 18 septembre 2015

Economie numérique

En étant un des continents les moins touchés par la révolution technologique, l’Afrique est aujourd’hui l’espace à fort potentiel sur lequel toutes les grandes entreprises ont un oeil. Entre un système numérique en pleine construction et un désir fort de vouloir combler le gap avec les autres continents, l’Afrique attise les convoitises. Le nombre d’utilisateurs d’Internet a augmenté de manière exponentielle au fil des années, le nombre de connectés atteignant 15% de la population mondiale. Si elle a fait face de nombreuses difficultés, la révolution numérique, comme aime à l’appeler les professionnels du secteur, est bien en marche.

L’explosion des mobinautes

En 2014, la population Africaine était estimée à près de 1.2 milliards d’habitants. Une population dont près 20% est âgée entre 15 et 24 ans. Cette jeunesse Africaine est de plus en plus intéressé par les nouvelles technologies de l’information comme le montre le nombre de connecté sur les réseaux sociaux (on comptera 620 millions de connectés en 2011. “Source”). Le web est en plein développement en Afrique et le boom des smartphones a permis à tout un chacun de pouvoir s’exprimer devant le monde entier. En effet le nombre d’abonnés mobiles du continent représente 26.6% du taux de pénétration mondial. Si certains pays comme le Nigéria, l’Afrique du Sud ou les pays du Maghreb étaient déjà en avance, d’autres comme le Sénégal ou la Côte d’Ivoire montre de plus en plus engouement pour les projets numériques. Ainsi des business comme le commerce en ligne ou les services liés au web sont en plein essor dans le continent. La création de start-up a triplé prouvant que les entreprises Africaines ayant compris les enjeux liés au numérique. L’exemple de M-pesa au Kenya illustre parfaitement ce potentiel existant. Cette plateforme de paiement mobile est adoptée par 60% de la population locale. Un modèle similaire à Orange Money au Sénégal. Le développement du paiement mobile est une des grandes étapes franchies par l’Afrique dans sa quête de développement technologique. Si M-Pesa est l’exemple parfait de réussite, le Sénégal et la sous région ouest Africaine regorge de systèmes novateurs qui contrarient les projets de nombreuses multinationales dans le secteur des transferts d‘argent.

Le e-commerce en plein essor

Le développement des sites e-commerces est un facteur qui prend de plus en plus d’ampleur dans le paysage économique des pays Africains. De nombreuses plateformes ont vu le jour et la population commence à prendre goût à ce mode d’achat en ligne. Au Sénégal par exemple, des sociétés comme AIG ou tout récemment C-Discount commence à tisser leur toile et à proposer ces services en lignes. S’ils n’ont pas été les premiers à se présenter dans ce domaine, ils prennent une place de plus en plus prépondérante dans le secteur du e-commerce. S’il reste sur une forte croissance, le commerce en ligne en Afrique ne pèse pas encore assez lourd dans la balance mondiale dont le chiffe d’affaire. (Le e-commerce représente aujourd’hui un chiffre d’affaire de 144 milliards d’euros dans le monde Source)

La TNT pour soutenir le mouvement

De nombreux états Africains s’étaient donné rendez-vous le 16 et 17 juin pour le passage au numérique. La transition de l‘analogique au numérique devait permettre à l’Afrique de passer au stade supérieur de la numérisation. Si de nombreuses contraintes ont retardé ce passage à la Télévision Numérique terrestre, il n’en demeure pas moins que les travaux avancent et que l’Afrique devrait bientôt entamer une ère. Si pour les téléspectateurs se sera l’occasion des images parfaites, pour les entreprises il s’agit là d’une grosse opportunité à saisir. Si au Sénégal le groupe Excaf Telecom expert en télévision payante et dans l’événementiel a remporté le marché, dans le reste de l’Afrique deux géants s’affrontent. Star Times groupe chinois avec son projet de solution clé en main est au coude à coude avec le projet dirigé par Thomson et Sagem. Le choix des partenaires techniques devient ainsi un enjeu capital pour de nombreuses entreprises. En termes économiques, la TNT a de nombreux enjeux. Car, même si les coûts de transition sont élevés, il permettra au continent d’économiser de coûts d’exploitation, mais aussi de rentabiliser grâce au dividende numérique. Le dividende numérique est l’ensemble des fréquences libérées suite au passage à la télévision numérique terrestre et à l’arrêt de la télévision analogique, comme nous l‘explique Wikipédia. La vente ou la location de ces fréquences libérées à des opérateurs de télécom permettra aux états de rentabiliser leurs investissements.

Le numérique au service de l‘éducation

Si le commerce est en plein expansion en Afrique, le e-learning n’est pas en reste. De nombreux entrepreneurs sociaux et écoles ont décidé de partager le contenu de leurs cours afin de faire bénéficier à ces jeunes africains de ce support qu’est Internet de pour s’instruire. D’ailleurs, durant le mois de mai de l’année 2015 Addis-Abeba a accueilli une conférence sur le e-learning Africain. Le but de cette conférence était de mettre en évidence le rôle des technologies dans l’apprentissage et dans l’aide au développement des compétences vitales pour le futur de l’Afrique. Cette conférence a été l’occasion pour les professionnels du e-learning africain de développer leur savoir-faire et compétences, mais aussi de nouer des partenariats. Ce partage d’expérience permettra de faire évoluer le service en terme de e-learning sur le continent.

Si l’Afrique n’en est qu’à ces balbutiements, il n’en demeure pas moins que le développement numérique de l’Afrique est en marche et ce marché est plein de promesses et d‘espoir.

(Source : ByFilling, 18 septembre 2015)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2070/2245 Régulation des télécoms
  • 176/2245 Télécentres/Cybercentres
  • 1553/2245 Economie numérique
  • 801/2245 Politique nationale
  • 2245/2245 Fintech
  • 253/2245 Noms de domaine
  • 821/2245 Produits et services
  • 702/2245 Faits divers/Contentieux
  • 363/2245 Nouveau site web
  • 2162/2245 Infrastructures
  • 829/2245 TIC pour l’éducation
  • 90/2245 Recherche
  • 121/2245 Projet
  • 1396/2245 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 862/2245 Sonatel/Orange
  • 782/2245 Licences de télécommunications
  • 132/2245 Sudatel/Expresso
  • 477/2245 Régulation des médias
  • 602/2245 Applications
  • 495/2245 Mouvements sociaux
  • 769/2245 Données personnelles
  • 63/2245 Big Data/Données ouvertes
  • 297/2245 Mouvement consumériste
  • 180/2245 Médias
  • 323/2245 Appels internationaux entrants
  • 695/2245 Formation
  • 54/2245 Logiciel libre
  • 880/2245 Politiques africaines
  • 410/2245 Fiscalité
  • 83/2245 Art et culture
  • 285/2245 Genre
  • 709/2245 Point de vue
  • 485/2245 Commerce électronique
  • 718/2245 Manifestation
  • 157/2245 Presse en ligne
  • 62/2245 Piratage
  • 103/2245 Téléservices
  • 435/2245 Biométrie/Identité numérique
  • 154/2245 Environnement/Santé
  • 174/2245 Législation/Réglementation
  • 167/2245 Gouvernance
  • 914/2245 Portrait/Entretien
  • 72/2245 Radio
  • 392/2245 TIC pour la santé
  • 134/2245 Propriété intellectuelle
  • 29/2245 Langues/Localisation
  • 502/2245 Médias/Réseaux sociaux
  • 957/2245 Téléphonie
  • 96/2245 Désengagement de l’Etat
  • 489/2245 Internet
  • 57/2245 Collectivités locales
  • 188/2245 Dédouanement électronique
  • 508/2245 Usages et comportements
  • 515/2245 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 277/2245 Audiovisuel
  • 1368/2245 Transformation digitale
  • 192/2245 Affaire Global Voice
  • 75/2245 Géomatique/Géolocalisation
  • 148/2245 Service universel
  • 331/2245 Sentel/Tigo
  • 90/2245 Vie politique
  • 762/2245 Distinction/Nomination
  • 17/2245 Handicapés
  • 337/2245 Enseignement à distance
  • 324/2245 Contenus numériques
  • 292/2245 Gestion de l’ARTP
  • 90/2245 Radios communautaires
  • 809/2245 Qualité de service
  • 213/2245 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2245 SMSI
  • 227/2245 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1286/2245 Innovation/Entreprenariat
  • 674/2245 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2245 Internet des objets
  • 86/2245 Free Sénégal
  • 242/2245 Intelligence artificielle
  • 98/2245 Editorial
  • 9/2245 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous