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Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2006 > Janvier > L’Afrique et la télévision de demain : Mactar Sylla campe les enjeux

L’Afrique et la télévision de demain : Mactar Sylla campe les enjeux

jeudi 5 janvier 2006

Audiovisuel

« Les enjeux de la communication dans l’Afrique du 21 ème siècle », voilà le thème qui a réuni hier mercredi 4 janvier, un panel de spécialistes autour de Mactar Sylla, ancien Directeur de la Radio télévision sénégalais (Rts) et aujourd’hui à la tête de la Chaîne Spectrum television basée au Cameroun. D’emblée, le conférencier du jour nanti de ses expériences diverses à la Rts, à la chaîne francophone TV5, a campé le décor de cette vaste vision à) travers les exemples du Cameroun et du Sénégal.

Selon lui, le paysage médiatique sénégalais comparé à celui du Cameroun, montre aujourd’hui qu’au Cameroun, les choses ont énormément évolué. C’est un pays ème ou la Télévision est arrivée plus tardivement que le nôtre, entre 84 et 85. Or aujourd’hui, ce pays même en retard sur le Sénégal est doté d’une loi sur l’audiovisuelle, un décret d’application qui permet à coté d’un service public fort fortement financé à raison de 22 milliard de Fcfa par an et qui permet d’avoir un secteur privé avec beaucoup de chaînes de télévision dont deux qui fonctionnent 24h/24. il y a aussi, à en croire le conférencier, des règles de jeu précises. Par conséquent, le Sénégal doit se mettre à cette hauteur s’il veut voir le secteur de l’audiovisuel prendre un certain envol, selon Mactar Sylla qui ne s’est pas privé de lancer cette phrase en guise de réflexion, « Pourquoi vous dites que la liberté de la presse n’est pas supérieure aux autres formes de liberté. En réalité, toutes les formes de liberté sont équivalentes ; elles sont consacrées par la constitution. »

L’homme n’a pas hésité à tirer la sonnette d’alarme sur les dérives de la presse au nom d’une certaine liberté, affirmant que, « Ce n’est pas parce qu’on est journaliste, qu’on doit se permettre de dire n’importe quoi sur n’importe qui, surtout du point de vue privé. Il y a des règles à respecter. On est libre d’écrire, mais les autres aussi sont libre de ne pas être satisfaits, de les traîner en justice sil le juge nécessaire. »

Les pistes de réflexions d’un homme de terrain

Du côté des relations entre l’Etat et le privé, il a aussi donné quelques pistes en pensant qu’ « il faut mettre en place un véritable régime de la communication audiovisuelle dans ce pays, par une loi claire qui fixe les règles du jeu ; les droits ; les devoirs. Ce qui est important, sur ce point, c’est d’avoir un régime de la communication audiovisuelle au Sénégal publique comme privé, avec des règles de jeu, des dispositions anti-concentration, des règles relatives à la publicité, au financement, au contenu avec des pouvoirs renforcés de sanction », a dit le conférencier. Selon lui, il s’agit sur point précis il a dit qu’un projet de loi existe auprès du Cred portant réforme de l’audiovisuel, du secteur de la communication avec une autorité de régulation.

Ce qui est important aujourd’hui est d’arriver à expliquer au chef de l’Etat, de promulguer cette loi et lui faire part de l’importance de tenir compte de certaines choses avec un argument qui soit un argument de développement, un argumentaire professionnel. Ce sont des choses importantes qui passe par des explications entre la presse privée et le pouvoir. Aujourd’hui, a déploré Mactar Sylla, « Il y a des tensions qui ne doivent pas exister entre le pouvoir et les médias. Chacun doit jouer son rôle et l’Etat devrait promouvoir un cadre de jeu et fixer les règles de jeu pour ne pas à créer des tensions », selon lui.

Est-ce que c’est lié aux problèmes financiers que la presse privée rencontre. C’est une question, a dit le conférencier qui estime qu’il est important d’avoir un régime de la communication audiovisuelle dans ce pays, un ensemble de mesures à mettre en place tout comme le code des investissement qui permettrait de pouvoir faire des investissements sans payer la douane ou même le timbre douanier. Il faut s’exercer dans une logique de développement et non de conflits, parce que dans ce cas, on penserait que les gens ont un agenda autre que professionnel. Un agenda politique.

Abordant une autre partie de son plaidoyer, Mactar Sylla dira que, « L’outil de la communication est la ressource mère. c’est un secteur économique comme tous les autres, parmi ces outils, nous avons : Le contenu : c’est le savoir faire, les fabrications de programme , élément essentiel nous permettant de nous valoriser, les hommes qui cogitent pour fructifier leur intelligence, et renforcer leur capacité. Ce qui est, par conséquent le fruit de le expérience accumulée. »

Dans sa conclusion, Mactar Sylla a averti « qu’il faut toujours avoir une diversification de la formation ; c’est à dire avoir un certain nombre de valeurs de vision, et donc pour illustrer ce propos, nous avons repéré 150 métiers. Ce qui est possible au Sénégal est possible dans tous lé autres pays de l’Afrique à savoir le développement du financement de l’audiovisuel africain et dans ce cas, il s’agira de définir une politique de l’audiovisuel, donc il incombe de préserver nos cultures, d’offrir des opportunités à nos jeunes. »

Aïssatou BA & N’dèye Marie Rose DIAW
( stagiaires)

(Source : Sud Quotidine, 5 janvier 2006)

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