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Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2018 > Juillet 2018 > « L’Afrique doit penser son futur en intégrant le numérique », Karim Sy à (…)

« L’Afrique doit penser son futur en intégrant le numérique », Karim Sy à l’ANSUT Afterwrok numérique

lundi 30 juillet 2018

Innovation/Entreprenariat

Le vendredi 27 juillet 2018, s’est tenue au siège de l’Agence nationale du service universel de télécommunications-TIC (ANSUT), à Abidjan, la deuxième édition de l’ANSUT Afterwork numérique, une tribune d’échange qui a pour but, selon le directeur général Euloge Soro-Kipeya, « d’éveiller la conscience du plus grand nombre » sur les bienfaits du numérique pour l’Afrique, de faire une autocritique des activités de l’Agence « et se projeter dans l’avenir en s’appuyant sur l’expérience des autres afin de permettre à notre pays [la Côte d’Ivoire] d’atteindre la maturité numérique ».

Axé sur le thème « Impact de l’innovation numérique sur les défis majeurs des économies africaines », l’ANSUT Afterwork Numérique édition 2 a été meublé par un panel composé de : Raïssa Banhoro, analyste programmeur, lauréate du prix RFI Challenge App 2017 avec l’application d’alphabétisation LUCIE, Euloge Soro-Kipeya, directeur général ANSUT, Karim Sy, founder & chief catalyst Jokkolabs et membre du conseil présidentiel français pour l’Afrique, et Habib Bamba, directeur de la transformation du digital et des médias chez Orange Côte d’Ivoire (photo).

Pour ce dernier, l’Afrique « a besoin d’un accélérateur » pour « sauter des étapes » d’évolution dans tous les secteurs d’activité ; et cet accélérateur, c’est le numérique dont l’intégration, par exemple, dans la délivrance des services financiers permet aujourd’hui de faire face à la problématique de l’inclusion financière. « On peut parler de Blockchain, Big Data, qui peuvent sembler loin des réalités du moment », a observé Habib Bamba, mais les statistiques indiquent, selon lui, qu’un taux de pénétration de 10% des TIC équivaut à un taux de croissance de 1% du produit national brut.

Co-construction

Le directeur général de l’ANSUT a, quant à lui, insisté sur la transformation numérique en cours en Côte d’Ivoire. A l’en croire, celle-ci se fait dans le cadre d’une co-construction qui mobilise à la fois les investisseurs publics et privés. « Il faut qu’on retienne que ce qu’on fait, se fait en complément de ce que font les opérateurs privés », a affirmé Euloge Soro-Kipeya.

Il a précisé que « l’innovation majeure est la mise en place d’une agence qui a la capacité financière et technique pour pouvoir conduire les projets que l’Etat entend développer », en travaillant notamment avec les entreprises du secteur « pour que l’industrie du numérique soit une industrie forte dont l’impact ne sera plus à démontrer ».

M. Kipeya a ensuite déclaré que l’ANSUT apporte des réponses aux besoins des Ivoiriens en faisant en sorte que l’Etat soit modèle de l’utilisation des services numériques. « Si l’Etat se positionne lui-même comme un acteur de la transformation, il va tirer vers le haut les consommateurs. » Et le Dg d’ajouter que l’Agence met en œuvre cette politique « en identifiant les secteurs où une transformation va impacter le quotidien du plus grand nombre ». Ce sont la sécurité, l’éducation, la santé et l’agriculture.

L’Agence travaille « avec les sachants pour faire en sorte que l’usage des TIC leurs permettent d’améliorer leur performance », a également déclaré le Dg de l’ANSUT, dont le portefeuille Projet représente à peu près un milliard de dollars, ce qui équivaut à environ 450 milliards de francs CFA.

Accélération et accompagnement

Pour sa part, Raïssa Banhoro a partagé le constat selon lequel de nombreuses initiatives sont développées en Afrique dans le secteur du numérique qui « favorise l’innovation en raison de la forte concentration d’internet ». Reste maintenant à savoir, selon elle, si ces innovations sont réellement consommées par les populations ?

Poursuivant, elle a lancé un cri de cœur pour l’accompagnement des Tech entrepreneurs. « On n’a pas encore d’entreprise qui arrive à lever des fonds. On a besoin de clients. On a besoin d’accompagnement technique. On a beaucoup d’entrepreneurs en Afrique mais après 5 ans on entend plus parler d’eux. On distribue nos applications gratuitement parce qu’on n’a pas accès aux API (des fournisseurs de solutions de paiement électronique, Ndlr) pour les intégrer dans nos applications », a-t-elle déclaré.

Réinventer le développement

Membre du conseil présidentiel français pour l’Afrique, Karim Sy a fait observer que le continent est confronté à des défis d’ordre démographique, énergétique, climatique, sans compter le phénomène des migrants qui créent des tensions et placent les dirigeants « face à des problématiques qui n’existaient pas ». Pour lui, il faut donc réinventer le développement du continent avec des solutions innovantes comme ce fut le cas avec le mobile banking.

« L’Afrique doit penser son futur en intégrant le numérique. On peut le faire ; cette fenêtre d’opportunités est là, en résolvant des problèmes de la société : l’accès à la santé, à l’énergie, à l’eau potable », a indiqué Karim Sy.

Le fondateur de Jokkolabs a aussi souligné l’importance des hackathons dans un écosystème numérique viable. De son point de vue, « il doit avoir un hackathon tout le temps pour rester dans une dynamique d’apprentissage parce que la technologie évolue tous les jours ».

Tout en désapprouvant l’idée selon laquelle « tout le monde peut être entrepreneur », comme on a pu le faire croire à beaucoup de jeunes africains, M. Sy constate néanmoins que « les entrepreneurs africains sont parmi les plus aguerris pour aller attaquer le marché mondial ». « Face au défi qu’on a dans le monde, c’est de ne pas s’enfermer, parce que les défis climatiques, écologiques, etc. ne s’arrêtent pas à nos frontières », a-t-il dit.

Anselme Akéko

(Source : CIO Mag, 30 juillet 2018)

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