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L’Afrique de l’Ouest prépare une feuille de route pour la transformation numérique de l’éducation

La nécessité d’introduire le numérique dans le secteur de l’éducation est devenu un impératif. En Afrique de l’ouest, les pays francophones se mobilisent, avec l’appui de plusieurs partenaires, afin d’améliorer la formation à distance dans les universités.

Les pays d’Afrique de l’Ouest veulent accentuer leur coopération en matière d’enseignement à distance. Depuis le mercredi 10 mai, les ministres de l’enseignement supérieur de la sous-région, notamment du Bénin, du Niger, du Togo, et des représentants de ceux du Burkina Faso, du Mali, du Sénégal et de la République de Guinée se sont réunies en Côte d’Ivoire en vue d’élaborer une feuille de route.

« Nous sommes contents de voir une si grande participation à cet atelier de partage d’expériences, de réseautage qui vise à faire des recommandations et définir une feuille de route pour la transformation numérique de l’éducation dans l’Afrique de l’Ouest », a indiqué le chef de la délégation de l’Union européenne, Monsieur Massimo Scalorbi.

Soulignons que l’atelier qui s’achève ce jeudi 11 mai a été organisé en partenariat avec l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), le projet Digital for Development (D4D) et le Hub Union africaine-Union européenne (UA-UE), dans le cadre du programme DIRECCT, un programme financé par l’Union européenne pour développer les services numériques dans plus de 50 pays en développement.

La feuille de route sera élaborée sur la base du partage d’expérience entre les pays. Elle regroupera les meilleures expériences des pays concernés. Elle sera orientée vers les axes prioritaires relatifs à la qualité des offres de formation à distance, le financement de l’enseignement à distance, la propriété intellectuelle des ressources numériques, le réseautage, les infrastructures numériques et la connectivité.

Les recommandations issues de la rencontre seront orientées dans le sens de l’amélioration du système d’enseignement supérieur par le numérique dans les pays cités. Alors la quasi-totalité de ces pays disposent déjà d’au moins une université virtuelle opérationnelle, pour cette étape, il est question d’aider ses infrastructures à proposer des programmes de qualité pour une meilleure formation des apprenants.

Vanessa Ngono Atangana

(Source : Agence Ecofin, 11 mai 2023)