OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Ressources > Points de vue > 2018 > L’Afrique absente des instances de l’UIT : Une faille diplomatique de trop

L’Afrique absente des instances de l’UIT : Une faille diplomatique de trop

dimanche 4 novembre 2018

Point de vue

Gravissime erreur des États africains qui ont manqué de tact autour de l’essentiel consistant à développer le continent via le numérique. Encore une fois, ils pouvaient laisser, de côté, leurs querelles intestines, leurs propres intérêts afin de servir dignement leur continent. Qui ne doit en aucune façon rater le train numérique que beaucoup de ses citoyens subissent à cause d’une absence notoire de volonté politique, de vision, voire de leadership dans ce secteur ô combien porteur d’affaires, d’opportunités et d’emplois pour la jeunesse.

Mais, la désunion de nos dirigeants étatiques risquera de freiner, à coup sûr, l’ardeur de ces jeunes pétris de talent, d’imagination et d’ingéniosité. Il faut une gouvernance africaine du numérique, composée de femmes et d’hommes valeureux et compétents, pour que pareille chose ne se reproduise. Des pays et des grands ensembles, qui ont compris cette nouvelle donne, sont entrés de plain-pied dans l’ère de la diplomatie numérique. Celle-ci leur permet d’être au diapason de la gouvernance de l’Internet, de parler d’égal à égal au GAFA américain (Google, Apple, Facebook et Amazon), de faire face au BATX chinois (Baidu, Alibaba, Tencent et Xiaomi) et de peser de tout leur poids dans la balance des négociations internationales (ONU, OMC, G 7). C’est ainsi que nos Etats réunis autour de l’Union africaine peuvent tirer leur épingle du jeu dans cette nouvelle « guerre économique ». C’est aussi le seul gage d’être au rendez-vous numérique.

Ressaisissons-nous avant qu’il ne soit trop tard. Le train numérique n’attend pas. Il va plus vite que le TGV. Un tour à la Station F à Paris et/ou à la Silicon Valley, dans la baie de San Francisco, en Californie vous fera redescendre sur terre, chers dirigeants africains. A moins que vous ne soyez pas préoccupés par l’avenir de votre jeunesse. Laquelle est de plus en plus unie. Mieux, elle mesure l’enjeu des questions numériques au même titre que la jeunesse des pays développés dont leurs leaders ont déjà pris les devants en se projetant vers le monde futur.

C’est à nos dirigeants de suivre cette voie déjà tracée par une jeunesse consciente, consciencieuse et une société civile avant-gardiste. Ce qui passe par la création d’un environnement flexible et adapté reposant sur un cadre juridique et réglementaire panafricain. C’est de cette façon que le citoyen africain peut enfin disposer du droit à l’oubli, par exemple, comme c’est le cas pour le citoyen de l’Union européenne. Il leur revient également de fixer le cap en répondant aux attentes des acteurs du continent. Seul moyen, pour eux, de ne pas sacrifier une fois de plus toute une génération, tout un continent dont on dit que c’est le futur eldorado mondial surtout à l’ère du big data, cet « or du 21e siècle », qui gouverne tous les secteurs stratégiques de la planète. Nos dirigeants n’ont plus le choix. Ils sont obligés à se conformer à la réalité du monde numérique impactée par la cybersécurité, les objets connectés, l’intelligence artificielle, la blockchain, la fintech, entre autres révolutions technologiques.

Le temps de l’union est plus que jamais arrivé. Ils doivent saisir cette chance inouïe. Au risque de mettre en péril l’Afrique. Au moment où ses populations caressent plus que jamais le rêve de voir leur continent jouer les premiers rôles dans le concert des nations. Ce rêve de l’opinion publique africaine qui se veut réalité passera forcément par une prise de conscience de nos dirigeants. Ces derniers ne doivent nullement faillir, car ils ont rendez-vous avec l’histoire numérique. Laquelle sortira l’Afrique définitivement des ténèbres.

Ismaila Camara
Président du Réseau des journalistes en TIC (REJOTIC)

(Source : Publi Tech Echo, 4 novembre 2018)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4341/5073 Régulation des télécoms
  • 359/5073 Télécentres/Cybercentres
  • 3279/5073 Economie numérique
  • 1879/5073 Politique nationale
  • 5073/5073 Fintech
  • 529/5073 Noms de domaine
  • 1678/5073 Produits et services
  • 1541/5073 Faits divers/Contentieux
  • 745/5073 Nouveau site web
  • 4624/5073 Infrastructures
  • 1721/5073 TIC pour l’éducation
  • 229/5073 Recherche
  • 244/5073 Projet
  • 3440/5073 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1830/5073 Sonatel/Orange
  • 1593/5073 Licences de télécommunications
  • 274/5073 Sudatel/Expresso
  • 962/5073 Régulation des médias
  • 1262/5073 Applications
  • 1030/5073 Mouvements sociaux
  • 1552/5073 Données personnelles
  • 126/5073 Big Data/Données ouvertes
  • 603/5073 Mouvement consumériste
  • 363/5073 Médias
  • 647/5073 Appels internationaux entrants
  • 1569/5073 Formation
  • 90/5073 Logiciel libre
  • 1966/5073 Politiques africaines
  • 929/5073 Fiscalité
  • 170/5073 Art et culture
  • 579/5073 Genre
  • 1587/5073 Point de vue
  • 1028/5073 Commerce électronique
  • 1450/5073 Manifestation
  • 318/5073 Presse en ligne
  • 126/5073 Piratage
  • 206/5073 Téléservices
  • 918/5073 Biométrie/Identité numérique
  • 305/5073 Environnement/Santé
  • 334/5073 Législation/Réglementation
  • 339/5073 Gouvernance
  • 1739/5073 Portrait/Entretien
  • 146/5073 Radio
  • 789/5073 TIC pour la santé
  • 275/5073 Propriété intellectuelle
  • 58/5073 Langues/Localisation
  • 1032/5073 Médias/Réseaux sociaux
  • 1921/5073 Téléphonie
  • 192/5073 Désengagement de l’Etat
  • 1068/5073 Internet
  • 115/5073 Collectivités locales
  • 384/5073 Dédouanement électronique
  • 1113/5073 Usages et comportements
  • 1041/5073 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 552/5073 Audiovisuel
  • 3065/5073 Transformation digitale
  • 385/5073 Affaire Global Voice
  • 160/5073 Géomatique/Géolocalisation
  • 319/5073 Service universel
  • 675/5073 Sentel/Tigo
  • 177/5073 Vie politique
  • 1519/5073 Distinction/Nomination
  • 37/5073 Handicapés
  • 690/5073 Enseignement à distance
  • 816/5073 Contenus numériques
  • 595/5073 Gestion de l’ARTP
  • 181/5073 Radios communautaires
  • 1695/5073 Qualité de service
  • 438/5073 Privatisation/Libéralisation
  • 133/5073 SMSI
  • 487/5073 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2762/5073 Innovation/Entreprenariat
  • 1338/5073 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/5073 Internet des objets
  • 173/5073 Free Sénégal
  • 671/5073 Intelligence artificielle
  • 198/5073 Editorial
  • 26/5073 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous